28 janvier 2015

Sur le sentier


Aujourd'hui, c'est le 502e article que je publie sur mon blogue ! Moi qui pensais souligner la parution du 500e, il est passé sans que je ne m'en aperçoive, vendredi.

Que de chemin parcouru depuis mes débuts de blagueuse blogueuse! Quand je l'ai débuté, je n'avais aucun objectif de durée, j'avais simplement envie de partager les images de mon quotidien avec les chevaux et quelques unes de mes idées, de distiller de petites doses de plaisir, aussi souvent que possible.

Mes premiers lecteurs ont été mon mari et ma famille, évidement. Un support discret mais inconditionnel de tous mes moments de folies et incongruités, de toutes mes décisions bizarroïdes, originales, atypiques et bohèmes. Depuis, près de 1700 personnes sont venues me rendre visite sur ce blogue, malgré (ou grâce à?) la concurrence de FaceBook où je sévis aussi. Une centaine, parfois plus, parfois moins, viennent quotidiennement. Ouf! Comme ce n'est certainement pas l'olibrius que je suis qui les attire, je tiens à dire merci à nos chevaux d'être une telle source de distraction, de sourires, de petits et grands bonheurs, de larmes aussi, parfois.

J'avoue que ce blogue (oui, oui, on dit blogue en français et blog en anglais. Comme je ne le savais pas jusqu'à récemment, vous verrez les deux orthographes selon la date de publication de l'article), je disais donc que ce blogue est parfois dur à tenir. Il est chronophage et il semble bien que mon beau-papa a bien raison de dire que plus le temps avance, plus il raccourcit, il passe vite. Il me semble qu'à mes début, j'avais le temps de concocter un article, ces heures tranquilles 4h et 6h du matin étaient amplement suffisantes.  Plus maintenant. Mais je m'accroche mordicus et on verra bien si je tiens jusqu'au millième article!

Cette progression dans le temps, pas à pas, m'a fait penser aux sentiers que tracent les chevaux (et tous les êtres qui se déplacent) dans leur environnement. Que cela soit les sentiers marqués par les biches et autres habitants de la forêt, celui des vaches qui rentrent à l'étable, celui des troupeaux dans les steppes, les savanes, les bois, les animaux créent des sentiers que nos pas empruntent infailliblement.




 Cette technique du sentier possède même un aspect bien commode : à force d'y laisser des crottins, cela fait un passage non glissant et surélevé lors des verglas ou du dégel. Les crottins isolent et le sentier reste solide assez longtemps alors que le reste du champ n'est que désolation boueuse... Ces sentiers mènent à l'abreuvoir, aux râteliers et aux abris.



 Chacun l'emprunte tout naturellement...



Même lorsqu'ils ont l'immensité d'un champ, l'itinéraire du point A au point B est pratiquement toujours le même, quoique rarement en ligne droite.




Et ce que je préfère : au bout du sentier, on trouve toujours des amis !




6 commentaires :

  1. et on apprécie grandement ton devouement a ce blogue, qu'on attends et qui nous épatent et qui nous fais vivre ce merveilleux monde des quatres pattes avec leurs deux pattes.
    Merci Isabelle...
    Danièle

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  2. Et bien j'ai hate de reprendre le sentier qui me mènera au ranch... <3

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  3. Félicitations pour cet accomplissement! Quelle lecture agréable et instructive! Et des illustrations qui complètent si bien tes textes. Je passe de très bons moments quand j'entre sur, ou dans, ton blogue. C'est fascinant de pouvoir réaliser tout ce qui se passe au Ranch Namaspamoos et, en même temps, faire une si belle visite.
    Louise

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  4. Merci et remerci! Même si le sentier qui mène vers ton amour de domaine est à plusieurs minutes de chez moi...j'aurais tellement le goût de l'emprunter plus souvant.Merci encore de nous le faire visite à travers le sentier virtuel de ton blogue! Camille

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  5. Je suis en accord avec Louise et Camille ;-)
    On se sent bien sur le sentier que trace ton blogue. C'est chaque fois un plaisir de s'y promener.
    Même si je ne laisse pas souvent un commentaire, j'y passe régulièrement.

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  6. Ah ces petits sentiers ! Pas seulement pratiques par les rudes hivers québécois mais aussi en été quand, après la pluie, on préfère éviter de s'embourber en allant distribuer le foin.
    Je me répète mais merci pour tous ces souvenirs mais aussi pour donner des nouvelles de ce qu'il se passe chez vous via ce blog bien chouette !

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