Affichage des articles dont le libellé est Azarah. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Azarah. Afficher tous les articles

14 mars 2015

Souvenirs de neige


En fouillant dans les photos, je suis tombée sur celle-ci, prise en décembre.


Celle-ci du mois dernier...





Et celle-ci, en décembre aussi.



La neige a déjà beaucoup fondu, mais comme on nous en annonce quelques centimètres demain, je me suis dit que cela nous remettrait dans l'ambiance...
Et c'est beaucoup plus joli que ce ne l'est en ce moment !

4 décembre 2014

Entrainement ludique

Le froid et le ciel gris de décembre m'incitent à choisir des photos remplies de ciel bleu, de chaleur et de couleur.

Nous voici donc au mois de juillet, en pleine séance d'apprentissages : Azarah apprend de nouveaux obstacles; Rowyn apprend à apprendre à Azarah; Laura apprend à Rowyn à apprendre à Azarah; et moi, j'enseigne à Laura comment apprendre à Rowyn à apprendre à Azarah, tout en apprenant moi-même de ces enseignements... Ça va, vous me suivez ?

Azarah semble dubitative, que doit-elle faire de ce cerceau au sol? Y mettre un pied, ou l'autre, ou les deux, selon ce que lui demande sa cavalière ! Quand à Jack, il préfère se cacher derrière sa Camille (dont l'attitude étudiée de relaxation- tête basse, épaules relâchées - invite Jack à en faire autant) pour ne pas voir la méchante toile colorée qui risquerait de le dévorer ! Mais nous reviendrons à Jack une autre fois.



Apprentissage de la toile colorée au sol (une toile de parachute). Azarah est curieuse et avance sans hésitation.





On laisse le cheval bien regarder de ses deux yeux, afin qu'il puisse apprécier et découvrir en utilisant sa vision binoculaire (voir lien ci-dessous), puis terminer son analyse en touchant du bout du nez (couvert de poils tactiles) et en utilisant son odorat.

http://www.soncheval.com/vueducheval.html


La confiance et la relaxation de sa cavalière et le fait qu'elle ait pu démystifier l'obstacle font qu'Azarah n'hésite pas à poser ses pieds sur la toile...



Il y a une ouverture au centre de la toile, alors la curieuse Azarah doit absolument voir si elle mène quelque part !




On passe ensuite aux autres embuches : barres au sol, slalom autour de cones surmontés de moulins à vent, labyrinthe, etc.


Rowyn découvre combien le cheval va mimer sa propre posture et le changement de poids dans la selle. On n'hésite pas à exagérer les mouvements, l’objectif étant de mener au poids du corps et non par la tension des rênes. Pour ce genre d'exercices, Azarah est excellente, car elle n'aime pas la pression, mais répond extrêmement bien à la suggestion polie (tout le portrait de son père!)





«En avant, calme et droit» (testez vos connaissances : qui peut me dire de qui est cette citation? )


Pendant que Laura explique le parcours attendu à Rowyn, Jack poursuit sa désensibilisation au parachute. Il accepte maintenant de passer entre sa maitresse et le monstre, sans sauter dans les bras (ou sur les pieds!) de Camille.

Il est toujours édifiant de constater combien un cheval calme ne veut pas dire un cheval qui n'a peur de rien ou, au contraire, un cheval plus sensible ne veut pas dire un cheval peureux. Azarah et Jack sont d'excellents exemples. Généralement flegmatique (sinon flemmard), Jack peut être très inquiet, mais il est toujours assez concentré. Azarah est facilement distraite et têtue, elle aime bien se raconter des histoires, mais sa curiosité et son courage font qu'elle affronte et explore, pour finalement passer assez bien partout. Il lui faut simplement un humain en qui elle a entièrement confiance. J'ai remarqué que les juments étaient souvent ainsi, elles ont particulièrement besoin d'établir une relation avec leur humain et elles les mèneront jusqu'au bout du monde... Les étalons sont studieux et attentifs, les hongres s'adaptent et miment l'humain qui les manipule. C'est une généralité, bien sûr.



Slalom...



Slalom et moulins à vent : cavalière concentrée et jument attentive, plutôt heureuse...



Labyrinthe... attention, observation, déduction et action !

7 mars 2014

S'imbiber de soleil...

Ce qu'il y a de bien avec le mois de mars, c'est que même lorsque le thermomètre s’effondre encore dans de vertigineux abimes, le soleil réchauffe vraiment.

Par exemple, hier matin : -24°C à 6h30, -16°C à 8h30 et -9° à midi. À l'ombre.

Au point du jour, souvent, le thermomètre trébuche une fois encore et on peut voir le troupeau s'agiter pour se réchauffer et chasser les raideurs de la nuit. Mais dès que l'astre solaire gravit l'horizon, les chevaux se trouvent un coin à l'abri du vent et s'imbibent de la chaude lumière. Les rayons bienfaisants les font tomber dans une léthargie proche de l'ataraxie*.

*Ataraxie : quiétude absolue de l'esprit.

Se promener alors parmi eux relève de la méditation active : tant d'immobilité, tant de quiétude, tant de sourires bienheureux, tant de chaleur ne peuvent mener qu'au bonheur. À savourer l'instant présent. À la zénitude.

On n'ose les toucher de peur de les déranger. Alors on déambule doucement de l'un à l'autre, puis on finit par s'immobiliser, nous aussi. Par fermer les yeux et entrer en communion. Le pas de la méditation à la sieste est vite franchi et c'est le souffle d'un naseau inquisiteur sur notre visage qui nous sortira de notre bienheureuse torpeur.

Voyage au pays des chevaux zen :
















4 novembre 2013

Stage de TREC

La dernière fin de semaine d'octobre, Camille, Sherry et moi, nous avons eu l'occasion d'aller assister à notre premier stage de TREC (Technique de Randonnée Équestre de Compétition) avec chevaux. Nous avions déjà suivi une formation théorique en juin et pu admirer le travail de cavaliers avec leurs chevaux, mais cette fois-ci, nous y étions avec nos partenaires équins.

(comme d'habitude, cliquez sur une photo pour lancer la fenêtre de défilement plein écran)


 Camille avait emmené son gentil Jack et Sherry nous avait emprunté Azarah, puisque qu'elle ne pouvait pas encore y aller avec un de ses boyz (Chingko et Akilédou), seuls les chevaux âgés de 5 ans et plus étant admis. Pour ma part, j'y étais avec Luna.

Une compétition de TREC est divisée en trois épreuves : le POR (Parcours d'Orientation et de Régularité), le PTV (Parcours en Terrain Varié) et la MA (Maîtrise des Allures).

Les épreuves sont courues sur un ou deux jours, selon la distance du POR et les catégories. Habituellement, le POR vient en premier, mais ce n'est pas obligatoire.

Pour tout connaître sur le TREC au Québec : http://www.cheval.qc.ca/?217C3CE3-3F75-4B24-AF3B-A1AD431FF4B8


Un TREC se court en individuel ou par équipe de deux, mais c'est une compétition où la convivialité et l'entraide sont de rigueur.

Comme nous participions à un stage, nous étions en groupe.



Passage du pont...
 Les épreuves du PTV peuvent se faire en mains ou à cheval, au choix des organisateurs. Nous n'avons que des photos des épreuves en mains (gracieuseté de Richard Brosseau qui était là pour prendre des images de ses filles et qui a gentiment fait et partagé des photos des autres participants).




Camille et Jack qui assurent un passage de fossé parfait !
 Mis à part une météo peu clémente (pluie glaciale et abondante, neige, vent...) Le stage était formateur et passionnant.




 Départ du POR d'entrainement. Luna devant volontaire et active, curieuse et allumée (comme toujours hors du manège où elle s'ennuie)...


 Le POR consiste à recopier le plus exactement possible un tracé de plusieurs kilomètres sur une carte topographique, puis de randonner ce tracé en respectant les vitesses indiquées à chaque tronçon, des contrôles surprises étant disposés le long du tracé. L'orientation se fait à la boussole (ce qui veut dire que vous êtes à cheval avec, en mains, les rênes, une carte topographiques, une boussole... d'où l'indispensable veste multi-poches !) et le parcours peut traverser toutes sortes de terrains.



 Ici devant : Frédérique et sa très jolie et sympathique jument canadienne. Frédérique est mon binôme (le groupe était divisé en quatre équipes de deux qui devaient guider à tour de rôle).
En arrière, Sherry et Camille font équipe.





 Première balade à vie hors de notre propriété pour Luna. Elle m'épate : toujours devant, toujours volontaire; trois heures de randonnée par toutes sortes de terrains et passages inconnus, elle est passée partout sans hésitation, sauf une petite devant un passage étroit entre deux énormes blocs de béton.

En gros, je suis ravie de mon expérience et j'ai une bien meilleure idée des points à travailler, tant pour moi que pour ma jument. Le seul point catastrophique : le montoir. Impossible de garder ma jument sage et immobile. C'est un grozénorme point à travailler, pour nous trois. Il faudra habituer nos montures à rester immobiles quand on le leur demande, peu importe le contexte. Mais comme c'était une première expérience (dans le cas de Luna, montée hors de chez elle, sa seule précédente sortie avait été le stage avec Jean-François Pignon, mais c'était en mains et à l'intérieur), je trouve que nous avons tous bien travaillé. Nous sommes rentrées épuisées, transies et un peu écrasées par la somme du travail à venir, mais aussi ravies et motivées.



Bon, ben alors - me direz-vous - c'est magnifique tout ça, mais comme nous sommes des lecteurs assidus de ton blog, on s'interroge depuis la semaine dernière : va-t-on finir par savoir comment Luna s'est retrouvée à l'eau ?!

 


 Ah! Sacrée Luna! En effet, je vous dois quelques explications. Tout d'abord, comme vous l'indiquent les étriers remontés sur la selle, je n'étais pas sur le dos de Luna quand elle s'est jetée à l'eau. Comme personne ne s'est inquiété de savoir où, moi, je me trouvais, mais que tout le monde a plaint Luna, je me console en me disant que mon blog a atteint l'un de ses buts : vous faire aimer nos chevaux autant que nous les aimons (et tant pis pour ma pomme !)

La petite histoire derrière ces images : nous avons eu confirmation que Luna refuse de boire une autre eau que celle de la maison. Déjà, l'an dernier, lors du stage avec JF Pignon, elle avait refusé de boire l'eau de la ville et il avait fallu qu'André se dévoue pour faire les 200 km de route pour nous apporter des bidons d'eau. C'était ça ou j'interrompais le stage (elle en était à près de 48h sans boire...) Cette fois-ci, je voulais apporter des bidons, mais nous étions déjà tellement chargés et je savais que c'était, comme chez nous, de l'eau de puits de la bonne campagne, alors j'ai pris le risque. Jack et Azarah ont bu sans faire de chichis, mais Luna, malgré sa soif, a levé un nez dédaigneux et absolument refusé de boire. Elle a goûté une gorgée ou deux, mais ce fut tout.

Sur le terrain de PTV, il y a un petit lac (destiné à l'épreuve du passage du gué) qui est, en fait, l'élargissement d'un ruisseau donc une eau courante, et j'y ai emmené Luna en mains afin de l'encourager à sentir l'eau et, qui sait, peut-être à boire enfin. La belle est descendue au bord de l'eau sans hésitations. Elle a baissé la tête pour renifler l'eau, elle y a mis les antérieurs, puis, soudain, je l'ai vue s'écraser sur les postérieurs pour prendre son élan et sauter le lac (Luna a-d-o-r-e sauter !) ce qui était totalement présomptueux (il doit bien faire 25 mètres de gué à gué !) et insensé. Mon réflexe a été de lancer la longe sur son dos pour ne pas qu'elle se prenne les pieds, car je savais bien qu'il était trop tard pour tenter de la retenir... ça a été un magnifique saut... et un tout aussi magnifique plongeon! Et toute une surprise pour Luna qui s'est retrouvée à faire le sous-marin pendant deux secondes, le temps de reprendre pieds, puis qui a fini sa traversée du lac, de l'eau plein les oreilles (à son immense déplaisir).




À sa sortie de l'eau, de l'autre côté, donc à l'opposé de là où je me trouvais, il y avait un immense terrain, des chevaux, un champ de luzerne; toutes d'irrésistibles tentations pour un cheval... Luna a hennit en cherchant des yeux, je l'ai appelée et elle est revenue à moi (par la terre ferme) au galop, s'arrêtant devant moi.

Et bien, qu'on se le dise et quitte à peiner les organisateurs de ce stage : l'instant où Luna s'est précipitée vers moi a été le plus beau moment et l'instant le plus formateur de la fin de semaine; la magie du lien entre Luna et moi. Une jument à la limite de la panique qui a choisi de revenir auprès de son humaine. Cela peut sembler banal à qui ne connaît pas les chevaux. Pour ma part, j'en frémis encore d'émotion.



28 octobre 2013

L'art du noir et blanc sous ciel gris

.
Il y a peu, nous avons eu le plaisir d'accueillir une vieille amie - vieille dans le sens que cela fait un peu plus d'un quart de siècle que l'on se connaît, mais très, très jeune de cœur et d'esprit !

Cette amie est - entre autres - photographe et m'autorise à partager ici quelques unes des images glanées chez nous.


Comme toujours dans ce blog, vous pouvez voir les images en taille originale en cliquant dessus.





Luna et son regard insolite...






Les yeux sont le miroir de l'âme... ?





Mister sous un nouvel angle...











Il semble bien que Carole ait également succombé aux charmes photogéniques de ma grange favorite !
(voir parmi mes billets qui ont ciel comme libellé...)




 
J'adore cette photo ! C'est un magnifique portrait d'une partie de ma bande de louloutes, portrait dans le sens noble du terme, car leurs personnalités s'expriment et on reconnaît bien la place de chacune (désolé pour Chingko qui se camoufle en arrière, mais dans ce pâturage, le féminin l'emporte !)


Cette photographe est Carole Lambert et vous pouvez admirer son travail sur son blog  :


7 octobre 2013

Au fil des saisons

 Paisible automne à Namaspamoos...




 Les feuilles soupirent et rougissent dans l'attente de l'arrivée du viril hiver...




 ... à moins que cela ne soit cette vision de rêve qui les mette en émoi ?





 Les Curlies de Namaspamoos se délectent des dernières bouchées de "salade fraîche", ils ne seront bientôt qu'à l'eau et au foin sec ! (ce n'est pas tout à fait vrai, mais c'était trop tentant comme analogie !)






Après quelques tests et tentatives de push, chacun a trouvé sa place et c'est l'entente cordiale générale.




Cette vision bucolique me ramène à d'autres photos, assez semblables, que j'avais faites en janvier...



En janvier, alors que Chazaam et Chaïma étaient encore avec nous :

Si la belle Chazaam vit heureuses avec ses formidables humains,
la princesse Chaïma, elle,  s'est parée des ailes d'un ange...




C'est pour ça que je ne les avais pas publiées : c'était quelques jours avant son accident et mon coeur était encore trop douloureux et mon âme trop troublée.





Ces photos m'émeuvent, mais elles me rappellent aussi que la vie de nos 4-pattes est bien plus heureuse que celles de bien d'autres équins, et que je n'aurais pu souhaiter meilleur bonheur que le mien, malgré les peines, ou plutôt grâce à elles qui nous rappellent combien la vie est belle... et fragile. Raison de plus pour en apprécier toutes les surprises.