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31 décembre 2013

Calendrier de l'Avant-2014: J-1 !!!


Au revoir 2013 !

Une année qui a vu partir de fabuleux deux et quatre pattes au pays des souvenirs,
mais aussi une année remplies de sourires, de plaisirs, de bonheurs et de naissances à venir !



Bienvenue 2014 !

Nous vous souhaitons le meilleur, le plus beau, le plus doux
afin de vous aider pour les jours moins bons, moins beaux et plus durs qui arrivent parfois.

Nous vous souhaitons des éclats de rire à foison,
de la tendresse et de l'amour à profusion.

Que vos voeux - même les plus fous - se réalisent !





14 février 2013

Bisou

Saint-Valentin...

                        ...fête des magasins.

Même si je goûte fort peu le jeu mercantile qui tourne autour de la fête de l'amour, il demeure que s'il permet de partager de beaux moments, d'offrir une pause, une trêve, un prétexte à tendresse, pourquoi pas? Qui peut être contre l'amour ? Certainement pas moi ! L'amour est mon énergie, la tendresse est mon armure et la compassion... l'absolu à atteindre.

Paradoxe de la Saint-Valentin, malgré tout ce que les publicités des fleuristes et chocolatiers clament, l'amour ne s'achète pas.

Au risque de me répéter, j'aime aimer. L'amour se décline dans toutes les teintes et on peut en emmagasiner une immensité sans jamais craindre l'explosion.

Ce matin, je me suis réveillée en pensant à deux belles âmes que j'aime et qui me manquent. L'une vit sa retraite dorée à 300 km de chez nous, ce qui ne m'empêche pas de lui rendre visite régulièrement, l'autre nous a quitté définitivement pour le paradis des chevaux.

La mère et la fille. Adelita et Chaïma.

Voici le souvenir de l'un de leur premier moment de tendresse.

Voici l'amour d'une mère pour son bébé de quelques heures...




Bonne fête de l'amour !




29 janvier 2013

Encore un mot...


Comme le disait si joliment Victor Hugo : «Les mots manquent aux émotions.»

Mais André et moi, ainsi que Chaïma, nous en connaissons un joli :

Merci.

Merci à Benjamin et à Max d'avoir tout quitté pour venir nous aider et merci à leur famille de les avoir laissé partir dans la nuit, le froid et le vent glacial.

Merci aux Docteurs Sarah Poitras-Wright et Frédérick Deschesne, ainsi qu'au Dre Cécile ? (je suis navrée de ne pas connaître son nom de famille) et à leur équipe d'étudiants. Votre aide, votre calme, votre disponibilité, vos encouragements et votre générosité nous sont précieux. Merci aussi de votre honnêteté et d'avoir cru en Chaïma et en nous.

Merci à Sarah et Carl, Camille et Sherry, vous n'avez pas idée combien votre présence nous est précieuse.

Merci à Carole, pour ton soutien discret, mais constant.

Merci à l'autre Carole, pour tes émotions et tes pensées; la distance n'empêche pas l'amour et la générosité.

Thank you so much, my sisters in soul... Adria, Michelle, Elaine, Laurie, Annette...

Thank you Guinevive for your generous offer. Our home is your home.

Merci à tous ceux qui nous ont témoigné amour, soutien, sympathies; vous êtes trop nombreux pour que nous vous énumérions tous, vous vous reconnaitrez :o)

Merci à nos familles de comprendre notre folie d'aimer si fort nos 4-pattes et de partager les émotions qu'ils nous apportent, dans la joie ou la peine.

Merci à ceux que j'oublie peut-être au moment d'écrire ces mots, mais dont notre coeur se souvient.

Merci aux anonymes, lecteurs de ce blog, merci pour votre fidelité.

Enfin, merci à Pascaloue qui va être bouleversée quand elle va découvrir ce qui est arrivé et qui va me chicaner de ne pas l'avoir appelée. Pascaloue, j'y ai pensé, mais tu étais plus utile auprès de tes propres chevaux qu'avec les miens. Nous n'aurions pas hésité à t'appeler, tu le sais bien.

Avec Amour,

Isabelle & André

28 janvier 2013

Poussière de fée

J'aime tenir mon blog. Il est mon exutoire et il permet de lier mes plaisirs et mes passions. Mes billets sont à 99% spontanés et non-prémédités, si je puis le dire ainsi.

Parfois, très rarement, je triche un peu : il m'arrive exceptionnellement de préparer des billets qui seront publiés plus tard, car je peux programmer à l'avance leur publication automatique.

Lundi dernier, sachant que j'avais une semaine très chargée devant moi, je m'accordais quelques heures de loisir afin de mettre mon blog à jour et de préparer quelques billets d'avance. Je n'avais alors aucune idée des évènements dramatiques qui allaient bouleverser ma semaine si bien planifiée...

L'accident de Chaïma est survenu mardi. Pendant cinq jours, nous avons lutté coeur à coeur avec elle, pour sauver notre princesse devenue guerrière. Car elle s'est battu, Chaïma les beaux yeux, avec coeur, constance, courage et une patience d'ange qui a conquis et époustouflé tous ceux qui sont intervenus pour la sauver.

Pendant ce temps, mes billets se publiaient automatiquement... Ce que j'avais oublié et qui m'a fait un choc lorsque j'ai repris le clavier pour annoncer le départ de Chaïma. Insensible au drame qui se jouait, l'ordinateur exécutait platement sa tâche.

∞ ∞ ∞


Mardi 22 janvier. Il fait très froid et venteux. Le thermomètre s'obstine à ne pas vouloir indiquer plus de -20°C et les météorologues nous annoncent une semaine à l'avenant. Par contre, le ciel est parfaitement dégagé et la chaleur du soleil est perceptible si on se tient à l'abri du vent, ce que les chevaux savent bien. Ils ont leur coin favori, au bout de leur parc, là où l'action de la haie brise-vent est renforcée par de grands arbres et une maison voisine. Un coin bien ensoleillé et relativement protégé du vent nord-ouest glacial. Ils aiment s'y allonger pour faire la sieste, étendus de tout leur long, s'imbibant de soleil. Ce mardi, vers 11h, quand je vais les voir, alors que les matriarches ont choisi de rester devant le grand abri, près du foin et de l'eau, les plus jeunes font la sieste, tout au fond, tout près de la clôture; trop près de la clôture...

Quelques heures plus tard, je retrouve Chaïma le postérieur gauche coincé par le câble de la clôture. Elle s'est probablement allongée trop près et elle a dû se rouler, passer en dessous... qu'en sais-je? Cela fait huit ans que nous utilisons ces clôtures et nous n'avons jamais eu le moindre accident, contrairement à toutes celles que nous avons essayées auparavant.

Je me précipite, coupe le câble et la libère de son entrave. D'après les marques au sol, elle s'est beaucoup débattue. Elle semble épuisée, elle tremble (de stress? de douleur? de froid?). Son pied reste plié vers l'arrière... est-il cassé? gelé? simplement ankylosé? Elle tente de se lever, mais les postérieurs ne suivent pas et elle retombe lourdement. Mon coeur se serre et j'espère que ce n'est que de l'ankylose et des courbatures. Je tâte et examine sa jambe, observe ses constantes, puis je téléphone au vétérinaire lui décrivant la situation. J'appelle ensuite mon frère, il y a urgence et je suis seule. Puis je cours à la maison pour m'habiller plus chaudement. Je rafle les couettes qui sont sur les lits et les apporte à Chaïma. Quand je reviens, elle est toujours couchée, mais sur l'autre flanc. Elle a donc tenté de se lever... Je la couvre avec les couettes en duvet, la caresse, la tâte partout à nouveau. Ses doux yeux ne reflètent aucun affolement, mais il est clair qu'elle a mal. Ne serait-ce que si le sang s'est remis à circuler dans sa jambe... Comme la nuit tombe, j'approche le tracteur et j'allume les phares pour illuminer la scène; ainsi, mon frère et le vétérinaire pourront nous localiser au fond du champ...

Mon frère arrive et nous réévaluons la situation. J'avais imaginé que nous pourrions aider Chaïma à se lever et la soutenir jusqu'à l'écurie. Manifestement, elle est toujours incapable de se tenir debout et j'ai peur d'aggraver son état en l'y forçant. Je regarde l'heure et constate que Max, mon voisin, doit avoir terminé la traite de ses vaches. Je l'appelle à la rescousse. Il suggère de transporter Chaïma avec les sangles qu'il utilise pour transporter une vache blessée en la relevant et la suspendant à l'aide de la pelle du gros tracteur. Il fait tellement froid, que je pense que nous n'avons rien à perdre à essayer.

Max arrive avec les sangles, nous les passons sous Chaïma qui nous laisse faire. Quelques ajustements et voici la princesse qui s'élève doucement dans les airs... Elle s'agite un peu quand elle sent la pression sous son ventre et son sternum, mais se calme aussitôt. Je la soutiens, la caresse, lui parle, lui explique ce que nous faisons. Elle est attentive et calme. Nous commençons à rouler vers l'écurie.

Quand nous passons près des autres chevaux, Chaïma relève la tête et hennit. On dirait presque qu'elle leur dit : Hey! Les copines! Regardez! Je vole! Cela m'encourage. Nous parvenons devant l'écurie au moment où les vétérinaires arrivent. Nous essayons de poser Chaïma sur ses pieds, en espérant que les sangles l'aideront à la maintenir. Mais elle ne parvient toujours pas à se tenir debout. Nous la remontons, le temps de lui faire un lit de paille sur lequel nous la déposons délicatement. Elle est toujours dehors, mais au-moins sommes-nous à l'abri du vent, avec de la lumière et un vétérinaire...

Après auscultation, plusieurs inquiétudes tombent : Chaïma n'est pas en hypothermie, c'est plutôt la douleur qui la fait trembler. Elle n'est pas en état de choc, le pied n'a pas l'air cassé, son coeur bat un peu vite, mais pas autant qu'on aurait pu le craindre. On lui administre des antidouleurs puissants et des anti-inflammatoires. Il faut maintenant parvenir à la rentrer dans l'écurie... À cinq, nous parvenons à la tirer/pousser. La paille aide à faire glisser tout en amortissant les chocs. Brave Chaïma; elle se laisse faire, le regard confiant. Quand elle se défend un peu, il suffit que je lui demande de rester calme pour qu'elle se détende. Les vétérinaires sont sidérés par tant de calme et de confiance. Cela les encourage, nous aussi.

Des radios sont prises qui nous confirment que rien n'est cassé. Les vétérinaires réservent leur pronostic; a priori, ses blessures aux jambes ne sont pas mortelles. Longues à guérir, mais gérables, si elle se tient debout. Un cheval n'est pas fait pour rester couché. Il s'écrase sous son propre poids, tout en risquant les coliques, car son transit intestinal ne peut se faire aisément. Nous pouvons l'aider en la retournant au maximum toutes les quatre heures, en la massant, lui faisant bouger les membres, en s'assurant qu'elle boive, mange etc. Mais il faudra qu'elle se lève... Ma première nuit de veille commence.

Le lendemain, la deuxième équipe de vétérinaires arrivent. Ils sont six à notre secours. Tous adorables, compatissants, efficaces. Tous conquis par la douceur et la volonté de la princesse, par l'harmonie qui règne entre les âmes du lieu; en effet, Hélios veille sur sa princesse, avec douceur il la lèche et la veille. Yoda, Jules et Pinta (les chats) dorment sur le dos de l'un ou l'autre des chevaux, ou tout contre. Frimoos veille aussi, allant régulièrement donner un coup de langue sur le nez de sa copine. Chaïma est ceinte d'amour, de tendresse, d'attention, de soins... mais elle ne parvient toujours pas à se tenir debout. Je réalise que ses chances de s'en sortir sont minuscules, mais Chaïma, les vétérinaires et moi - puis André, prévenu et enfin de retour - nous décidons de lui donner toutes ses chances, même si les probabilités qu'elle s'en sorte sont faibles. Du moment qu'elle ne souffre pas (trop) et que son état reste stable ou s'améliore, nous poursuivrons nos soins. Les vétérinaires nous assurent qu'elle ne sera pas mieux soignée à l'hôpital que chez nous. De plus, si elle doit partir, je veux que cela soit à la maison, avec nous...

Nous apprenons à gérer les solutés et les cathéters, suivant à la lettre les instructions, ne quittant pas des yeux notre princesse. Dès que l'un de nous deux doit s'éloigner, Chaïma appelle, s'inquiète. Nous assurons des tours de garde, car il faut bien s'occuper des autres chevaux et de nous, de temps en temps.

Jeudi passe, ni mieux ni pire, Chaïma est toujours égale à elle-même et si elle semble frustrée de ne pas parvenir à se lever, elle prend son mal en patience; nous persévérons. Vendredi, les premiers signes de problèmes apparaissent. Les urines se teintent de rouge, indiquant un début de myopathie (dégénérescence des tissus musculaires et neurologiques). Chaïma commence à s'agiter. Heureusement, des amis sont là pour nous aider. Les prochaines heures seront de plus en plus difficiles.

Dans la nuit de vendredi à samedi, il est clair que le combat est perdu. J'appelle le vétérinaire qui me dit que je peux donner les doses de tranquillisant que j'ai en main, ainsi qu'augmenter les doses d'antidouleurs en attendant qu'il arrive. Nous savons que c'est la fin, notre seul objectif est qu'elle se passe le plus doucement possible.

Samedi matin, dans nos bras et sous nos caresses, Chaïma les beaux yeux, princesse guerrière, s'en est allée galoper au paradis des chevaux.

∞ ∞ ∞





 




26 janvier 2013

Pierre noire



Chaïma, notre princesse aux doux yeux,
nous a quitté pour le paradis des chevaux.

Deux ans, pratiquement jour pour jour,
après le départ du roi Arthur.

Arthur était à mes côtés lors de la naissance de Chaïma.
Elle dort maintenant allongée auprès de lui.
«Poussière de fée» comme l'a si joliment dit Tsumi.

Cette journée est à marquer d'une pierre noire.
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30 mai 2012

Semaine des princesses : Chaïma

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Princesse des princesses, Chaïma possède une classe et une élégance innées. Même décoiffée, elle est irrésistible et fait craquer les plus endurcis.

Chaïma est aussi celle qui m'a confirmé que d'essayer de prédire la taille adulte qu'un poulain fera est un exercice futile, vain et prétentieux. Car Chaïma défie les statistiques et pousse comme un bambou : en souplesse et à une vitesse incroyable.

Toute en jambes, à deux ans, elle a les fesses plus hautes que celles de sa maman Adelita.

Et si toutes les filles d'Adelita sont des joyaux, celle-ci est un diamant. Sans parti pris, car je les aime toutes: elles sont toutes belles, charmantes et souvent clown !

Cette photo (à gauche), ainsi que les deux ci-dessous ont été prises la semaine dernière.

 Chaïma a de la classe. Une classe et un raffinement que l'on retrouve aussi chez sa grande soeur, Soukyna (que l'on aperçoit derrière elle). Chimo et Adelita peuvent être fiers de leurs filles (sans oublier Chandana, chez Audrey, une copie presque conforme de Soukyna, une autre princesse de Namaspamoos qui vit dans le royaume du Saguenay-Lac St-Jean).




 Jolie, jolie, jolie Chaïma !


Et ces photos prises il y a quelques mois et que je n'avais pas encore eu l'occasion de publier :

Celle-ci du mois d'octobre... encore des allures de poulain.



 Et celle-ce de janvier, avec son joli manteau d'astrakan.


Et pour ce remémorer son arrivée : http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/search/label/Cha%C3%AFma?updated-max=2010-04-08T07:06:00-04:00&max-results=20&start=7&by-date=false

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11 janvier 2012

Chronos et ses copines

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Chronos a récemment développé un attachement particulier pour Chaïma, Soukyna et Pitchoune. En fait, son intérêt pour Pitchoune est un peu anecdotique, car Pitchoune est la «grande» copine de Soukyna, donc en fréquentant Soukyna, Chronos s'est retrouvé à devoir fréquenter aussi Pitchoune... qui se serait bien passée de cet encombrant copain !

Si Chronos voit Soukyna comme une tatie sympathique, il adore jouer avec Chaïma qu'il semble considérer comme sa grande soeur. Ils se ressemblent d'ailleurs beaucoup et nos visiteurs pensent souvent que Chaïma est la fille d'Harmony (alors que c'est Adelita sa maman). Il est vrai que Chronos et Chaïma ont le même papa...


Chronos : Allez Chaïma, vient jouer avec moi !
Chaïma : Oh non ! Pas encore ce p'tit tannant...
Pitchoune, en aparté : moi, je me planque, s'il pouvait ne pas me voir, ce serait parfait !





 Chronos : Allez ! Viens !
 (On notera Pitchoune, toujours camouflée derrière Chaïma, dans le rôle du poney invisible...)





 Chaïma : Si tu me mords, prends garde, j'ai des dents moi aussi !
Pitchoune : Pourvu qu'il ne me voit pas !





 Chronos : Ça y est ? Je suis aussi grand que Chaïma ?
 Pas vraiment, non... elle a cinq fois ton âge... si on compte en mois...





 Et si on se compare comme ça, est-ce que je suis aussi grand qu'elle ?
Ben non, toujours pas...







Pas grave ! j'suis capab' de lui mordre le garrot quand-même ! Na !





 Hé, hé, hé, je suis plus grand que toi, maintenant ! tu viens jouer ?





Pitchoune : Zut ! J'suis coincée avec le pot-de-colle... il va me suivre partout (soupir...)
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14 novembre 2011

Adelita et ses filles

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Toujours dans la série des portraits comparatifs issus de notre site web, voici Adelita et ses six filles alors âgées de quelques heures à quelques jours. Elles n'ont pas toutes le même papa, mais l'air de famille indéniable !

Sauriez-vous les reconnaître ? Les dates inscrites sur certaines photos donnent de bons indices...
Les réponses sont à la fin.



Maman Adelita
(de son nom complet «RR Adelita Rose»)











Réponses, de gauche à droite, en partant du haut :

Chaïma (Namaspamoos Chaïma d'Adelita) & Chandana (Namaspamoos Chandana Rose)
Kaloo (Namaspamoos Kaloo) & Adana (Namaspamoos Adana Passion)
Azarah (Namaspamoos Azarah Passion) et Soukyna (Namaspamoos C Soukyna)

Chaïma, Chandana et Soukyna sont des filles de Chimo.
Azarah et Adana sont des filles de Passion.
Kaloo est une fille de Sockeye (qui est aussi le papa de notre Moonlight Lady). Adelita a eu deux autres poulains avec Sockeye, deux mâles, alors qu'elle était chez son précédent éleveur. Nous l'avions achetée pleine, il y a déjà 10 ans, et Kaloo a été la première des filles d'Adelita.
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3 février 2011

Et la neige a neigé...

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Et oui ! Ne reculant devant aucun défi et parce que je ne pouvais pas vous laisser sans images prises durant la tempête d'hier (la photo publiée hier soir n'étant qu'un apéritif), voici un petit assortiment de clichés.

Je requiers votre indulgence pour la qualité de ceux-ci, les conditions météorologiques et la curiosité légendaire des Curlies ne m'ont pas été d'une grande aide... Difficile également d'avoir des photos suffisamment contrastées quand le ciel et la terre se rejoignent dans un blanc grisâtre, et que les perspectives sont faussées par l'abondance des précipitations. Mais cela devrait vous donner une idée de l'ambiance !

J'ai fait d'autres photos aujourd'hui, sous un soleil splendide. La journée a été tout simplement magnifique, malgré la neige qui m'arrive parfois au-dessus des genoux : c'est très joli, mais pas très pratique lorsqu'il s'agit d'aller porter du foin et de l'eau dans les pâturages...



Huit heures trente le matin, le soleil est levé depuis un moment déjà, mais il ne parvient pas à percer l'épaisseur des nuages lourds de neige. Il ne fait pas très froid (-14°C) et les vents sont calmes. Les chevaux font la sieste dans les abris (pour certains) en attendant que cela se passe...






 Passion, Adelita et Frimoos ne se privent pas de leur course quotidienne. Il faut simplement lever les genoux plus haut ! Il est encore tôt, la neige ne leur arrive pas encore aux jarrets !






Camino trouvait que la neige qui tombe du ciel n'est pas suffisante pour nettoyer son beau manteau frisé, alors il s'est offert une belle roulade pour être certain qu'il soit propre partout partout !






Il est parfois difficile de savoir qui se cache sous toute cette neige. Chaïma, est-ce bien toi ? Comment trouves-tu ton premier hiver ?






 Manifestement, la neige plaît aux pouliches qui m'ont offert de folles galopades ! Je suis un peu (beaucoup) frustrée de n'avoir eu en main que le petit appareil photo qui prend toujours un temps infini à faire «clic !» puis à se préparer pour un «re-clic !»... Onni a eu la gentillesse de lever la tête juste au bon moment !






 Chimo qui attend paisiblement son petit-déjeuner. C'est la deuxième photo que j'ai fait hier matin, tout de suite après celle de la vieille grange et que j'ai publiée hier soir.






Taz-les-beaux-yeux... N'a-t-il point l'air de sourire ?
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13 janvier 2011

À défaut de coyotes...

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Souvent, le soir, quand je sors pour l'ultime tournée vespérale, je suis accueillie par les hurlements des coyotes. L'hiver, nos fenêtres closes nous font oublier qu'ils sont là, alors que le concert de leurs voix nous réveillent fréquemment durant les beaux jours.

Il semble y avoir trois meutes qui se défient, s'interpellent et se répondent. À force de les entendre, je commence à reconnaître des voix, ou plutôt, des chœurs. Certaines voix sont plus mélodieuses que d'autres qui sont parfaitement stridentes, grinçantes et cacophoniques. Bien que les coyotes semblent heureux de leur récital crépusculaire, nous sommes loin de la gracieuse sérénade ! 

Ces concerts font naître un mélange d'émotions contradictoires : je suis impressionnée et ravie de les savoir si proches et si actifs, un peu inquiète aussi, surtout depuis que j'ai trouvé des traces qui entraient directement dans le grand abri des juments ! Trace isolée, bien nette dans la neige toute fraîche tombée. Et ce n'est pas un renard (trop grosse) ni un chien (trop pointue)... J'aime que nos terres abritent une faune abondante et variée. J'aime moins quand cette faune se mêle à mes chevaux. Entre les maladies, les tiques et les quelques cas de rage rapportés juste de l'autre côté de la frontière (soit à quelques kilomètres), cela ne me plaît que moyennement, même si toute notre grande famille quadrupède est vaccinée.

Les coyotes ne m'inquiètent pas outre mesure, en tout cas pas ceux que j'ai eu l'occasion d'apercevoir chez nous. Ils sont petits, méfiants et nerveux comme une volée de moineaux quand plane l'épervier.
Par contre, il y aurait de plus en plus de mélanges chien/coyote (bravo à tous ces abrutis irresponsables qui viennent abandonner leur chien dans notre coin... mais c'est un autre combat et je ne veux pas me mettre de mauvaise humeur, ni vous d'ailleurs). Ces hybrides sont plus gros, dénaturés et, surtout, ils n'ont pas peur de l'homme. Et les loups reviennent dans la région... Nous avons vu deux énormes coyotes (?), aussi gros qu'Arthur, tués au bord de la route... et j'en ai vu un, bien vivant, dans un champ pas bien loin. Trop gros pour être un coyote ordinaire, trop loin pour que je puisse confirmer que c'était un loup, assez près pour que je puisse dire que ce n'était pas un chien, mais bien un jumeau des bêtes que nous avions vues sur le bord de la route... Affaire à suivre.

Mais je m'égare ! Tout ce que je voulais vous dire, à l'origine, c'est que j'aimerais vous faire entendre ce concert de coyotes ! Alors, hier soir, je suis sortie avec la petite caméra, en espérant pouvoir enregistrer le son, à défaut de l'image (et ensuite trouver comment le publier sur ce blog, ce qui sera un autre défi). Pour faire exprès, les coyotes faisaient relâchent... donc ce sera pour la prochaine fois !

Pour vous faire patienter, je vous offre un photo de Chaïma qui cherche à percer le mystère de la pomme géante en caoutchouc !





Bonne journée !

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15 décembre 2010

Nouveaux-nés


En cette saison où bien des gens vont commémorer la naissance d'un nouveau-né célèbre, j'ai décidé de partager avec vous les images de notre calendrier 2011, ce qui devrait permettre de faire patienter un peu ceux qui ont eu la gentillesse de nous en commander. (Patience, ils arrivent ! J'ai mis les premiers à la poste et passé une autre commande !)

Dans le désordre chronologique, voici donc douze de nos bébés ! Il n'y a que la photo de Zapaloo qui le montre alors qu'il avait 3 mois, toutes les autres photos ont été prises dans les premiers jours, voir les premières minutes, de leur arrivée «sur le plancher des chevaux».



Canada est le frère d'Onni. Il vit maintenant en Allemagne où il a été agréé comme étalon de 1ere Classe !




Chaïma, notre princesse 2010...



Chandana, la grande soeur de Chaïma. Chandana vit avec Audrey, au Lac St-Jean.




Chazaam ! Clown-né, la preuve !







Équinoxe, demi-soeur d'Onni et Canada, fille de Passion. Elle vit maintenant à Québec, avec Adeline et Philippe.





Difficile de ne pas reconnaître le prince Hélios !





Indigo, un autre fils de Passion. Il vit tout près d'ici, avec Pascale... c'est devenu un superbe grand jeune homme !






Pistache, peluche vivante et toujours aussi frisée !






Minuscule Pitchoune qui pesait 15 kg à la naissance. Elle est toujours la plus petite de tout le troupeau, mais elle en tire certains privilèges, c'est un peu la mascotte de notre jardin !







Zapaloo ! Il avait 3 mois... Frère de Chazaam et de Chingko, il vit à Waterville, avec Isabelle.




Baktalo est né début mars, alors qu'il faisait -10°C dans l'écurie... Je n'avais pu résister de lui enfiler ma veste en polar et de le couvrir avec une couverture de laine... Je m'étais même allongée à ses côtés, où j'avais terminé ma nuit... Il vit dans Lanaudière, mais nous avons pratiquement aucune nouvelle de lui :o(





Bohem vit avec sa deni-soeur, Sedna, chez Julie. Il est le portait craché de sa maman, sauf pour la couleur !


La dernière image que j'ajoute ci-dessous n'est pas dans le calendrier, car la résolution de la photo laissait à désirer. Mais impossible de ne pas la publier ici ! Qui ne se souvient pas du premier-né de Namaspamoos ? D'autres poulains étaient nés chez nous auparavant, mais de juments en pension. Celui-ci a été notre tout premier bébé. Et il demeure l'un des coups de coeur de nos visiteurs, même si ce n'est pas un Curly !






Bébé Passion, devenu un Monsieur (on insiste sur la majuscule du «M» !) qui transmet ses oreilles poilues à tous ses rejetons, et qui les partage avec tous ses frères et soeurs... C'est le signe distinctif de la descendance de maman Jolie !




17 septembre 2010

La revoilà !

Coucou !

Vous vous souvenez de moi ? Je suis Miss Namaspamoos 2010 !


Tout le monde dit que j'ai des yeux magnifiques...

Je suis la coquine et câline. Toute en tendresse et curiosité.
Vous avez attendu ma naissance avec impatience...
Retenant votre souffle pendant qu'Isabelle passait de petites nuits dans l'écurie...
Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle n'avait pas compté correctement le nombre de jour de gestation, donc qu'en fait, je n'étais pas en retard sur l'horaire, c'est elle qui était en avance !
(pour ceux qui prennent le train en marche, allez voir les entrées de blog de la fin du mois de mars, hihihi !)



Portrait impressionniste...


J'ai eu 5 mois la semaine dernière. En 5 mois, j'ai pris au-moins 35 cm et plus que triplé mon poids de naissance...

Je suis maintenant une jolie demoiselle. J'ai aussi changé de couleur. Pas mal, même ! J'ai d'abord perdu mon poil de bébé et mes jambes claires pour révéler mes chaussettes noires... Mais maintenant que mon poil d'hiver commence aussi à pousser, ma robe se parsème de poils blancs, comme celles de ma maman et de mon papa ! Et j'ai maintenant les mêmes marques blanches sur le haut de la queue;  pour ceux que la génétique des couleurs de robes intéresse, tout ce grisonné est le produit du gène rabicano.




Maman et moi, à mes 5 mois


J'ai un joli profil, n'est-ce pas ? Élégante et raffinée, comme mon papa !







Je suis généralement sage et quand maman m'appelle, je lui répond (presque) toujours. Il faut dire qu'elle me laisse beaucoup de liberté et que je passe la majorité du temps avec mes copines et mes demi-soeurs...



Échange de bons procédés...



Picola, c'est ma grande copine. En fait, elle est plus petite que moi, même si elle a presque un an de plus... Mais je lui laisse croire qu'elle me dépasse... parfois ! Pour lui faire plaisir ;o)







Sauf que maintenant, il faut que je baisse l'encolure pour lui gratter le garrot, alors qu'elle doit lever la sienne pour me gratter le dos !







Je suis au premier plan, alors la différence de taille ne se voit pas trop (c'est mieux pour l'égo de Picola; elle est tellement fière d'être maintenant la plus haute des ponettes !)




Autre portrait impressionniste : Adana



Elle, c'est ma grande soeur, Adana ! Je me souviens que quand j'étais petite, elle me paraissait tellement grande et belle ! Maintenant, elle m'impressionne moins et nous sommes très souvent ensemble - avouez que cela fait une sacré jolie paire de demoiselles !

Je crois que maman lui a dit qu'elle était responsable de sa petite soeur (c'est moi, ça !)




Soeurs en balade...



Alors nous partons souvent en expédition, toutes les deux. Dès fois, Isabelle nous laisse même nous promener en liberté dans le jardin ! J'adore ça ! C'est l'aventure et des tas de choses à explorer. Et il y a un pommier... et des tas de pommes délicieuses qui tombent au sol !




Adana (17 mois) et Chaïma (5 mois)


Isabelle dit qu'Adana et moi, nous avons toutes les deux pris le meilleur de nos parents. Le papa d'Adana, c'est Passion, alors que mon papa, c'est Chimo.