25 octobre 2010

Vu par la fenêtre 4


Deux curieuses qui guignent dans le salon...

Pistache et Pitchoune, surprises en plein délit de curiosité !


Photo prise le 16 octobre 2010

20 octobre 2010

Macro

Si le petit (sous entendu le petit appareil photo) me frustre infiniment pour prendre des images de mes chevaux, je dois avouer qu'il me divertit assez quand il est question de porter un regard macro-photographique sur le monde qui m'entoure. À défaut de me permettre des images de sujets en mouvement, il m'amène au coeur des choses de l'amour, idéal pour expliquer la reproduction aux enfants... Je ne pense pas nécessairement aux choux et aux roses, mais plutôt aux pistils, étamines et autres instruments de la pollinisation :


Source : http://www.afleurdepau.com/Flore/vocab/fleur.htm



 Vous souvenez-vous de la jolie abeille poilue de mon blog Péril jaune du mois dernier ?

La laborieuse ouvrière féconde involontairement l'impudique fleur de topinambour, étamines dressées et pistils consentants, laissant à la cigogne le soin de livrer les bébés...




En insistant un peu, le petit me permet de détailler sans vergogne les parties intimes de la fleur :

Émouvant, n'est-ce pas ?





Et cette symphonie peut se jouer dans d'autres tons. Après le jaune, le rouge...


Un autre univers, celui de l'hibiscus... Cette fois ci, le colibri a joué le rôle de l'abeille, mais vous comprendrez qu'avec plus de mille battements d'ailes par minute, ce n'est pas avec mon petit appareil photo riquiqui que j'allais parvenir à vous en montrer une image... Alors nous nous contenterons d'admirer cette toile d'art moderne en laissant vagabonder notre imagination.







Le fruit des amours autorisées des fleurs de tomates : sur la gauche, un aperçu de bébé tomate exhibant une surface étonnamment non-lisse et poilue. Au premier-plan, non, il ne s'agit pas du mignon genou d'une sauterelle, mais bien de la tige d'une toute petite tomate nouvelle-née... Et puis j'aime ce camaïeu de verts, après le jaune ensoleillé des topinambour et l'écarlate de l'hibiscus.






Poursuivons avec un regard indiscret au coeur d'une autre fleur. Une sauvageonne qui illumine nos champs de ses jaunes et mauves, pas plus grande qu'un vingt-cinq cents. J'oublie son nom, malheureusement.





Moins flamboyant, mais tout aussi intrigant, avez-vous une idée de quoi il s'agit ?

Non, ce n'est pas animal, mais bien végétal...

Malgré leur aspect soyeux, ces poils appartiennent à une plante qui ne manque pas de piquant...

Et il s'agit bien de sa fleur, mais après qu'elle fut fécondée. Les graines sont prêtes à être disséminées par le vent.

Fleur de chardon, les graines sont les minuscules points noirs camouflés dans ce duvet de fausses plumes.





Clin d'oeil à la célébrations d'autres amours. Les ors patinés et éraflés de mon alliance. Alliance autrefois gravée dont les dessins s'estompent à force d'usure. Les détails qui figuraient dans chacun de ces cercles sont maintenant effacés et, à la longue, les cercles eux-même disparaîtront. Et cela me fait plaisir et contente mon bonheur. Car si mon alliance s'use, c'est que je la porte. Et si je la porte, c'est que j'aime et que je suis aimée.

18 octobre 2010

Vestige de pluie

Après le déluge tonitruant de vendredi, voici les vestiges des cataractes...


Minuscules planètes Goutte flottant dans un univers de fibre végétale et de chlorophylle...

Un système solaire modèle réduit : au loin, l'étoile Goutte, puis les planètes Goutte-Vénus, Goutte-Mercure, au premier plan Goutte-Terre avec sa Gouttelette-Lune, enfin la Goutte-Mars complètement à gauche.





Infime boule de cristal liquide, à défaut de prévoir un avenir incertain, il paraît qu'elle transporte la mémoire de notre monde...

Impressionnant comme une gouttelette d'eau de pluie peut porter à la réflexion, un lundi d'octobre à 4h du matin !

Bonne semaine !

16 octobre 2010

Vu par la fenêtre 3

Mon jardin est un lac....


Un lac agité, frissonnant sous les assauts du vent. Des rafales allant jusqu'à 100 km/h. Et de la pluie. Encore de la pluie. Toujours de la pluie... Avec un ciel noir, chargé de nuages qui pleurent les feuilles mortes de l'automne.

Ça, c'était hier. Avant-hier il faisait merveilleusement beau. Aujourd'hui, un soleil timide chasse les derniers nuages portés par un vent véloce.

Plaisirs d'automne...

9 octobre 2010

De Lisbonne...

Carte postale sans image...

Ne vous inquiétez pas de cette semaine sans nouvelle entrée, je suis encore à Lisbonne pour quelques heures, le temps que notre avion, qui est retardé, arrive pour me déposer à Paris, dernière étape de ce séjour en pointillés. Je suis à l'aeroporto et j'ai emprunté l'ordinateur le temps de vous écrire ce petit mot, mais j'avoue que d'être assise ainsi, dans un couloir très fréquenté, ne m'aide pas à me concentrer.

J'aime regarder passer cette foule de gens de tous âges et de toutes nationalités. Les Européens dominent, évidement, surtout les Espagnols, Italiens et Allemands. Que de types différents ! Non seulement les physiques sont variés, mais aussi les modes vestimentaires, les coupes de cheveux et même la forme des montures de lunettes ! Il est clair que je ne suis plus en Amérique du Nord...

Pour ceux qui s'inquiètent de ne pas avoir reçu de réponse à un courriel qu'ils m'auraient expédié, sachez que mon tendre et cher mari a exigé que je prenne des vacances et il m'a tout simplement privé de l'accès à ma boîte-aux-lettre... Donc je vous lirai lundi.

Je verrai également si je me permettrai une digression bloguienne en vous faisant un résumé de mes impressions portugaises... Je sens que je vais avoir fort à faire pour rattraper le retard accumulé durant ma douzaine de jours d'absence. On verra bien !

À tout bientôt ! 


4 octobre 2010

Rêve de «Rillettes»

Post-scriptum inspiré par toutes ces images de sieste que je vous ai assènées...





Voici une image récente, datant de juillet. Nos «Rillettes» qui ont bien changé depuis que je les présentais, début mai, sur ce blog !

De six, elles sont passées à trois. Nous avions deux mâles et quatre femelles. Deux femelles ont été emportées, la semaine dernière, probablement par un grand-duc (il y a là un jeu de mots à faire : un grand-duc qui se laisse tenter par des "ducks" bien tendres ?)

Et le plus gros des deux mâles, qui était aussi le plus bête, poursuit le cercle de la vie en nous permettant un bon repas... (âmes sensibles sécher vos larmes ! Ce canard aura vécu une vie bien plus heureuse et moins stressante que la plupart de ses congénères, et il n'aura pas vu sa fin venir...)

Pour en terminer avec la sieste et la volaille, je vous invite à écouter lune chanson qui m'émeut toujours : le texte de Jean Richepin, mis en musique par Georges Brassens, Les oiseaux de passage : http://www.youtube.com/watch?v=wRdXZRZ5lkE

  • Ô vie heureuse des bourgeois
    Qu'avril bourgeonne
    Ou que décembre gèle,
    Ils sont fiers et contents

    Ce pigeon est aimé,

    Trois jours par sa pigeonne
    Ça lui suffit il sait
    Que l'amour n'a qu'un temps

    Ce dindon a toujours

    Béni sa destinée
    Et quand vient le moment
    De mourir il faut voir

    Cette jeune oie en pleurs

    C'est la que je suis née
    Je meurs pres de ma mère
    Et je fais mon devoir

    Elle a fait son devoir

    C'est a dire que onques
    Elle n'eut de souhait
    Impossible elle n'eut

    Aucun rêve de lune

    Aucun désir de jonque
    L'emportant sans rameurs
    Sur un fleuve inconnu

    Et tous sont ainsi faits

    Vivre la même vie
    Toujours pour ces gens là
    Cela n'est point hideux

    Ce canard n'a qu'un bec

    Et n'eut jamais envie
    Ou de n'en plus avoir
    Ou bien d'en avoir deux

    Ils n'ont aucun besoin

    De baiser sur les lèvres
    Et loin des songes vains
    Loin des soucis cuisants

    Possèdent pour tout coeur

    Un viscère sans fièvre
    Un coucou régulier
    Et garanti dix ans

    Ô les gens bien heureux

    Tout à coup dans l'espace
    Si haut qu'ils semblent aller
    Lentement en grand vol

    En forme de triangle

    Arrivent planent, et passent
    Où vont ils? ... qui sont-ils ?
    Comme ils sont loin du sol

    Regardez les passer, eux

    Ce sont les sauvages
    Ils vont où leur désir
    Le veut par dessus monts

    Et bois, et mers, et vents

    Et loin des esclavages
    L'air qu'ils boivent
    Ferait éclater vos poumons

    Regardez les avant

    D'atteindre sa chimère
    Plus d'un l'aile rompue
    Et du sang plein les yeux

    Mourra. Ces pauvres gens

    Ont aussi femme et mère
    Et savent les aimer
    Aussi bien que vous, mieux

    Pour choyer cette femme

    Et nourrir cette mère
    Ils pouvaient devenir
    Volailles comme vous

    Mais ils sont avant tout

    Des fils de la Chimère
    Des assoiffés d'azur
    Des poètes des fous

    Regardez les vieux coqs

    Jeune Oie édifiante
    Rien de vous ne pourra
    monter aussi haut qu'eux
    (2x)

    Et le peu qui viendra

    d'eux à vous
    C'est leur fiente
    Les bourgeois sont troublés
    De voir passer les gueux

Un très joli texte dont Brassens n'a retenu que 10 des 27 couplets originaux. C'est une réussite, mais vous pouvez aussi lire le texte complet sur :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_richepin/les_oiseaux_de_passage.html



Petit clin d'oeil de fin, une photo qui a pas mal voyagée sur internet et que je soupçonne être un photomontage, mais elle clos joliment ma série sur la sieste !






Bonne sieste !


1 octobre 2010

Zzzz... suite et fin (pour l'instant !)

Été 2004. Funnyface (encore elle !) et Onni (et oui !). Je ne sais pas laquelle a l'air le plus heureux... cette photo me fait sourire et... bailler ! Je bien envie d'aller faire un p'tit somme en espérant faire d'aussi beaux rêves qu'elles...




Hiver 2009/10. Mr Baabul et son don pour la sieste dans le crottin, tellement plus rigolo que dans le foin ou la paille ! Lui aussi, on dirait qu'il sourit. Je suis certaine que nos chevaux savent aussi cultiver leur bonheur...





Probablement automne 2004. Kaloo en pleine sieste... Je suis prise d'irrésistibles baillements...





Hiver 2006. Alya et sa petite sieste au soleil, preuve que les chevaux peuvent dormir debout, même si ce n'est pas là leur préférence... ni la mienne.





L'an dernier. Le roi Arthur. Photo déjà publiée, mais toujours aussi sympathique. Je crois que je l'avais sous-titrée «Qui dort dîne ?»





Juin 2006. Petite Chandana et maman Adelita... tout en tendresse.


La sueur est sacrée et le labeur épanouissant,
mais la sieste c'est pas mal non plus.
Slogans pour les prochaines révolutions (2008)
Denis Langlois (1940 - )