Zzzz...

Ninon, notre gagnante du concours «À ki le Q», m'a demandé une entrée ayant comme thème la sieste. Sur le coup, j'ai été un peu étonnée, je m'attendais à quelque chose demandant plus de réflexion, ou  bien mon point de vue sur tel ou tel sujet d'étude de comportement équin. La sieste ? Bah ! Facile ! Je sais que j'ai quelques photos dans mes archives, cela va se faire tout seul !

Pas si tout seul que ça. Me plonger dans mes archives, redécouvrir des images datant de plusieurs années, retrouvant des chevaux qui nous ont quitté depuis longtemps, certains dont nous recevons régulièrement des nouvelles, d'autres que nous essayons de suivre tant bien que mal (merci internet) et ceux dont nous sommes désespérément sans nouvelles... Ce voyage dans le temps est plein d'émotions. Finalement, je ne peux que dire merci à Ninon : ta suggestion était bien moins anodine qu'elle semblait l'être !

Je vous présente le fruit de ma récolte. Évidement, j'ai dû faire un tri. On ne passe impunément au travers d'une dizaine d'années d'archives, sans se retrouver avec une première sélection d'une centaine de photos ! J'ai essayé de ramener tout ça à un nombre raisonnable. Les plus anciennes (photos) ayant été prises avec une des premières versions d'appareil photo numérique, dont la meilleure qualité faisait des images d'un maximum de 270 ko !

Voici donc mon petit recueil de siestes mémorables...

Printemps 2006, Baktalo... le bébé de Nymph et Nanza.
Une photo de notre amie Pascalou, aujourd'hui maman d'Indigo.

Nous sommes sans nouvelles de Baktalo...

Été 2004. De gauche à droite, Lulaj, T'Chifa (debout), Kaloo, Alya, Blue, Lady, Insy (cachée derrière Lady), Bibouk et Butterfly.

Que de souvenirs ! À cette époque, nous avions encore ces *&$#@ de clôtures en bois qui ne tenaient que par bonne volonté et des milliards de clous (les anciens propriétaires de l'endroit devaient vouer un culte particulier au dieu Clou et ils ont du faire la fortune de la quincaillerie du village rien qu'en leur en achetant des kilos et des kilos. Nous en avons arrachés des milliers, de toutes les tailles - mais de préférence sur-dimensionnés -, plantés partout, à coup de 8 ou 9 par centimètre carré... l'horreur).

Cela peut être joli, des clôtures en bois. Si elles sont correctement installées et si elles ne sont pas destinées à contenir une dizaine de Curlies curieux, aventureux et débrouillards. Sans parler du fait que - comme tout le monde le sait - les chevaux n'ont rien à envier aux castors à ce qui a trait au plaisir de ronger le bois....

De ce joli paquet de chevaux, ne restent chez nous qu'Alya, Lady et Insy. Dans le fond, on aperçoit Adelita et Funnyface. Butterfly vit maintenant en Angleterre et Funnyface en Allemagne. Les autres sont dispersés aux 4 coins du Québec.

Automne 2006, Alya, en pleine sieste, sert de sofa à Catherine, la maman de Kaloo...
Dans le fond, Adelita.

Saut dans le temps : mars 2010, Isabelle veillant Adelita, en attente de la naissance de Chaïma. Le confort relatif d'une nuit à l'écurie, par des nuits ou le thermomètre indique encore des températures frôlant le zéro...

Printemps 2006. Adelita et Insy veillant sur le sommeil de leurs bébés : Azarah et Sedna.
Soukyna, en grande soeur attentive, somnole en famille (complètement à gauche).

Le roi Arthur, dans un moment d'égarement, perd toute dignité !

Automne 2009, Princesse Adana en plein bain de soleil...

Hiver 2002. Nous étions encore à L'Acadie (où les clôtures de bois étaient de qualité, même si elles subissaient les assauts «incisifs» des dents de nos Castors Curlies... Insy, Funnyface, Gem et Amie... souvenirs, souvenirs !

Premier hiver à Lacolle (2003) et notre première cuvée de bébés Curlies : Kaloo, Sora, Katmae, T'Chifa ! Ils sont tous nés à L'Acadie, mais T'Chifa devait naître à Lacolle. Sa maman a préféré pondre alors que nous étions en plein déménagement et nous avons transporté bébé T'Chifa, alors minuscule, sur les genoux de la stagiaire de l'époque, assise sur le petit strapontin de notre vieux pick-up, alors que maman Fallon hurlait son stress dans la remorque... heureusement que nous n'avions que 25 minutes de route à faire !

Été 2005. Une photo que j'avais préparée pour notre site internet. Je ne sais même pas si je l'y ai mise ou pas...

 Pamplemoos...

Pamplemoos et son trop court séjour parmi nous. Pamplemoos que nous avions récupéré quelques mois plus tôt, extra-maigre, pleins de vers et de puces, les yeux infectés, mais au «rrron-rrron» intarissable, à l'affection débordante et d'un flegme qui ferait passer un Britannique pour un agité. Pamplemoos imperturbable au milieu des chevaux, subissant les assauts d'une Frimoos encore toute chiot avec un calme impassible. Pamplemoos devenu un magnifique chaton, rond, dodu, poilu. Puit sans fond d'affection et de confiance. Son inconscience du danger l'aura fait finir sous les roues d'une voiture. 

Pamplemoos qui avait choisi Nymph comme coussin privilégié....

***

Quand j'ai commencé cette entrée de blog l'horloge n'indiquait pas encore 4h et il faisait nuit noire. Il fait maintenant grand jour et mes chevaux attendent leur petit-déjeuner. La suite plus tard, donc.

À suivre...