19 février 2009

Il y a des jours...

... où les occupations qui m'occupent me coupe de vous.

Pas eu le temps d'écrire un p'tit quelque chose hier. Et c'est assez mal parti pour aujourd'hui.

Quoique...

Avec toute cette neige mouillée qui nous est tombée dessus, j'ai BEAUCOUP de mal à résister à l'envie d'aller faire un bonhomme de neige...

Déjà que, ce matin, Arthur et Nanza ont eu droit à des balles de neige adroitement (n'ayons pas de fausse modestie !) lancées : Arthur parce qu'il avait envie de courir après quelque chose et que toute cette neige nous mettait d'humeur facétieuse; et Nanza, parce qu'il ne voulait pas se pousser de la porte (tout voué qu'il était à compter fleurette à cette chipie de Chouiya). Et la balle de neige, ça ne pardonne pas : je peux être redoutablement précise ! C'est l'avantage de loooongues années d'expérience, assistées de chevaux insolents qui font de parfaites cibles. Bon. Donc Nanza ne voulait pas se pousser de la porte et moi je devais passer pour aller remplir son abreuvoir et faire la distribution de foin. Voilà. Ce n'est pas qu'il soit le moindrement gêné par ma balle de neige ni que cela lui fasse mal. Il sait simplement que, quand j'en arrive à la balle de neige, c'est qu'il a dépassé les bornes des limites et que je ne rigole plus.

En fait, mes chevaux ont tellement l'habitude de se faire tirer des balles de neige (ou des crottins gelés, c'est selon le degré de leur insolence), qu'ils décident habituellement d'obéir dès qu'ils me voient me pencher pour faire des provisions de projectiles... Insolents et très perspicaces !

Pour se venger, ils vont se barbouiller le bec de mélasse, puis viennent me faire un gros bisou - poisseux, jaunâtre et salissant - pour se faire pardonner ! Je les adore....

Ce sont des clowns. Des monstres parfois. Mais, jamais, au grand jamais, ils ne sont à court de tendresse. Et ça, ça vaut tous les bisous poisseux-jaunâtre-salissant du monde !

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