Il fait -10°C, il vente, il neige, il fait grisounet -
(un autre terme propre au vocabulaire isabellesque; je devrais éventuellement publier un dictionnaire ? Il s'intitulerait Le Petit Isabelle. Ou bien, plus compliqué à retenir, donc plus sérieux aux yeux des béotiens : Le Petit Namaspamoussien... mais je m'égare, revenons à nos frisés)
- donc, il fait -10°C, il vente, il neige, il fait grisounet et mes chevaux adorés muent.
Et ils ont commencé il y a déjà deux ou trois semaines, alors que nous étions au plus froid, que dis-je, au plus glacial de l'hiver !
Cela fait quelques années que nous cherchons à comprendre la logique de la chose. Il paraît que ce n'est pas la température, mais la longueur des jours qui déclenche la mue... sauf que Kaloo s'est mise à muer une semaine après être retournée vivre en écurie, où il fait plus chaud et où elle a moins de lumière du jour. Donc ce serait plutôt la température ? Alors pourquoi nos chevaux commenceraient à muer alors qu'il fait -20°C et ce, sans compter le facteur de refroidissement éolien ?
Nous avons constaté que ce sont toujours les mêmes chevaux qui muent à la même période. On pourrait penser que c'est une question de couleur : les chevaux les plus foncés commencent à muer les premiers, car ils absorbent plus facilement la chaleur du soleil donc se réchauffent au moindre rayon... Que nenni !
Nanza qui porte essentiellement du blanc mue déjà par poignées, alors que le ténébreux Passion conserve sa tignasse bien en place.
Chimo et Adelita débutent généralement leur mue en même temps, la première semaine de février. Les deux sont "rouges"... mmmmmm... Y a-t-il corrélation ici ? Je ne sais pas.
Par contre, je peux vous dire que la muaison, si elle fait le bonheur des oiseaux (les oiseaux de la région possèdent les nids les plus douillets qui soient !), ne fait pas le plaisir de la photographe... car nos chevaux ne sont pas, disons, esthétiquement gracieux quand ils sont en pleine mue !
Mais quand ils finissent de se dépouiller de leur manteau d'hiver, ils se métamorphosent et Curlies d'été, qui sont souvent totalement différents de nos Curlies d'hiver ! C'est comme avoir deux chevaux en un !
P.-S. (donc, je devrais éventuellement transformer muaison en mutation ? ;o))
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerJe viens d'aller faire un tour sur ton blog.
Je comprends qu'il ne te reste pas grand temps pour dormir.
Tu as la plume d'une écrivaine ma chère...
Tu devrais écrire un petit recueil de nouvelles.
Bravo
à bientôt
Camille
Superbe ! Celà me rappelle Dotsy l'an dernier. Je le brossais pour le débarrasser d'une mue impressionnante, et comme je ne lui avais pas passé le licol, il avançait petit à petit, d'un pas après l'autre. Au bout d'une demi heure, je me suis arrètée, épuisée. Et j'ai regardé : il y avait un véritable chemin de poils blancs... une traine de mariée d'au moins 50 mètres derrière lui ! La route qui mène au Curly en robe d'été !
RépondreSupprimerAttendez-moi chers Curlies ! J'aimerais avoir le temps de passer mes doigts dans vos belles bouclettes avant que vous ne les abandonniez ! Virginie
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