30 janvier 2015

Chingko le rouge


Joli Chingko au soleil couchant quémande un peu d'attention...


Chimo a légué à son fils des reflets rouge-orangé lumineux et du plus bel effet...


...et de beaux yeux doux. Le gros nez est l'héritage de sa maman! (c'est une blague, il n'a pas vraiment un gros nez, c'est la photo qui fait ça, mais c'est vrai qu'il un plus gros nez que son papa).

Et Chingko donne de beaux bisous aussi. Timide, courageux et appliqué. Un bien joli garçon.

 


28 janvier 2015

Sur le sentier


Aujourd'hui, c'est le 502e article que je publie sur mon blogue ! Moi qui pensais souligner la parution du 500e, il est passé sans que je ne m'en aperçoive, vendredi.

Que de chemin parcouru depuis mes débuts de blagueuse blogueuse! Quand je l'ai débuté, je n'avais aucun objectif de durée, j'avais simplement envie de partager les images de mon quotidien avec les chevaux et quelques unes de mes idées, de distiller de petites doses de plaisir, aussi souvent que possible.

Mes premiers lecteurs ont été mon mari et ma famille, évidement. Un support discret mais inconditionnel de tous mes moments de folies et incongruités, de toutes mes décisions bizarroïdes, originales, atypiques et bohèmes. Depuis, près de 1700 personnes sont venues me rendre visite sur ce blogue, malgré (ou grâce à?) la concurrence de FaceBook où je sévis aussi. Une centaine, parfois plus, parfois moins, viennent quotidiennement. Ouf! Comme ce n'est certainement pas l'olibrius que je suis qui les attire, je tiens à dire merci à nos chevaux d'être une telle source de distraction, de sourires, de petits et grands bonheurs, de larmes aussi, parfois.

J'avoue que ce blogue (oui, oui, on dit blogue en français et blog en anglais. Comme je ne le savais pas jusqu'à récemment, vous verrez les deux orthographes selon la date de publication de l'article), je disais donc que ce blogue est parfois dur à tenir. Il est chronophage et il semble bien que mon beau-papa a bien raison de dire que plus le temps avance, plus il raccourcit, il passe vite. Il me semble qu'à mes début, j'avais le temps de concocter un article, ces heures tranquilles 4h et 6h du matin étaient amplement suffisantes.  Plus maintenant. Mais je m'accroche mordicus et on verra bien si je tiens jusqu'au millième article!

Cette progression dans le temps, pas à pas, m'a fait penser aux sentiers que tracent les chevaux (et tous les êtres qui se déplacent) dans leur environnement. Que cela soit les sentiers marqués par les biches et autres habitants de la forêt, celui des vaches qui rentrent à l'étable, celui des troupeaux dans les steppes, les savanes, les bois, les animaux créent des sentiers que nos pas empruntent infailliblement.




 Cette technique du sentier possède même un aspect bien commode : à force d'y laisser des crottins, cela fait un passage non glissant et surélevé lors des verglas ou du dégel. Les crottins isolent et le sentier reste solide assez longtemps alors que le reste du champ n'est que désolation boueuse... Ces sentiers mènent à l'abreuvoir, aux râteliers et aux abris.



 Chacun l'emprunte tout naturellement...



Même lorsqu'ils ont l'immensité d'un champ, l'itinéraire du point A au point B est pratiquement toujours le même, quoique rarement en ligne droite.




Et ce que je préfère : au bout du sentier, on trouve toujours des amis !




26 janvier 2015

Hélios & Justine


Dans la série des humains du lundi : Hélios au débourrage sous la tutelle ferme et tendre de Justine. Des images qui datent de l'été 2013... comme le temps file !

Une Justine dont la compétence, la sensibilité et le professionnalisme nous ont comblés et ravis, surtout de la part d'une aussi jeune femme (même pas 20 ans à l'époque!) Si elle lit, elle doit rougir, car la jeune prodige est aussi douée avec les chevaux qu'elle est modeste... Et les photos illustrent mon propos :


Si mon souvenir est bon, c'était la troisième fois qu'Hélios avait un cavalier et la première fois sans que je le tienne en longe ou que je marche à leurs côtés.



Un Hélios tellement à l'écoute que Justine n'arrivait pas à croire qu'il fut si débutant. Comme quoi, je prends mon temps pour mettre un cavalier sur le dos de mes bébés, mais le travail au sol et l'éducation qu'ils reçoivent quotidiennement donne ce résultat : un jeune étalon qui prend deux minutes pour comprendre et interpréter les aides, ravis de ce nouveau jeu.




De courtes séances dans le calme, le plaisir et la concentration, puis un cheval à qui on donne le temps d'intégrer l'expérience, cela donne un cheval débourré aux trois allures et sorti en balade dès la première semaine!



Un bien joli couple! J'adooooore l'attitude détendue d'Hélios, la douceur de son regard. En anglais, on parle de soft eye, d'oeil doux; un oeil qui n'exprime ni crainte ni énervement, zen.



Note à Justine : Reviens! Tu nous manques à tous, deux et quatre pattes Namaspamoosiens !

23 janvier 2015

Egoportraits par Camille


Comme je n'avais pas eu le temps de préparer un billet aujourd'hui, Camille m'a gentiment autorisée à utiliser les photos qu'elle a faites cet après-midi. Série d'égoportraits avec notre affectueuse bande de poilus !


La passion d'Akilédou : recevoir...



...et donner des bisous !




Il aime bien mettre la langue aussi... parfois à l'insu de notre plein gré!




Hazelle, elle, ce sont les bisous dans le cou et dans les oreilles qu'elle affectionne...




Quant à Passion, des guili-guilis sous le menton le font bailler, invariablement.


Nous vous souhaitons une superbe fin de semaine pleines de bisous et de câlins !


21 janvier 2015

Au 180e jour de gestation...


Le temps file et nous voici que Luna et Lady arrivent à leur 180e jour de gestation...


Le fœtus a quadruplé son poids rien que dans les trente derniers jours. Les crins de sa crinière et de sa queue ont apparu, ainsi que les vibrisses autour de son nez et sur son menton. Cette version miniature de poulain fait maintenant la taille d'un petit chien de chasse de type Beagle, soit presque 50 cm de long pour un poids de 11,5 kg. C'est le cinquième du poids qu'il aura à la naissance.

C'est aussi la période au je pose de plus en plus fréquemment ma main sur le bedon des mamans, à la recherche du premier mouvement que je pourrais enfin percevoir !



Pour ceux qui auraient manqué les explications précédentes :
http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/2014/12/23e-joura-propos-de-nativite.html

19 janvier 2015

Jack & Camille


Série des Humains du lundi : Camille et son Jack, Jack et Camille.

Une bien belle histoire d'amour et de rêve enfin réalisé. Jack qui a guérit Camille de ses allergies aux chevaux et qui soigne ses états d'âmes au besoin.



Jack, fabuleux et patient professeur d'une Camille redevenue midinette énamourée de son beau grand Jack.



Et cet amour est réciproque ! Jack aime Camille comme Camille aime Jack. Et moi, j'aime les voir ensemble...

Note à mes lecteurs non-Québécois : dans la langue populaire, un Jack est un homme bien bâti. On parle d'un grand'Jack ou d'un beau Jack... (se prononce djak)


16 janvier 2015

Pique-assiette


Pique-assiette : Familier. Personne qui se fait inviter chez les autres sans payer de retour ni contribuer à la dépense. (Dictionnaire Larousse).

Ces images datent presque de trois ans... Vu par la fenêtre : un jeune Akilédou en liberté dans le jardin qui découvre les délices qui se dissimulaient dans les mangeoires des oiseaux et l'eau sucrée destinée aux colibris! Je crois que ces photos se passent facilement de légendes...









Zut! Il y en a plus! Allons voir dans la mangeoire suivante...



Mmmm... ça sent bon... voyons comment ça fonctionne...




Pourtant, pour l'eau sucrée, il suffisait de pencher l'truc... pourquoi ça ne marche pas?







Voyant la catastrophe arriver, j'ai demandé à Morgane d'aller mettre fin à la pagaille et ramener le sacripant dans son parc :





Allez, viens, p'tit bonhomme...



A priori, le p'iti bonhomme ne se montre pas très coopératif !





Noooon, je veux manger les graines des oisoooooox...!

À tel point qu'il a fallu appeler Frédérique à la rescousse, armée d'une longe...

Oups! Tombé...


(J'espère que vous aurez apprécié le pont avec le sujet précédent : drôle de moineau, Frédérique...) ;)

Bonne fin de semaine !

14 janvier 2015

Vu par la fenêtre #12


Ce matin, le thermomètre indique - 26°C et le soleil vient de se lever. Avec un froid pareil, les oiseaux se bousculent aux mangeoires et certains audacieux n'hésitent pas à venir guigner à la fenêtre afin de se rappeler à mon bon souvenir...

Vu par la fenêtre de la cuisine, un joli bruant à gorge blanche :

Le bruant à gorge blanche dont le chant semble dire : où es-tu Frédéric, Frédéric, Frédéric? sous forme de notes claires et sifflées. D'où l'affectueux surnom de Frédéric que lui donnent les ornithologues amateurs.



 Pour ma part, je le trouve très distingué avec sa raie au milieu et son ombre à paupières jaune !



Frédéric, quant-à lui, n'a qu'une chose à dire : Quand est-ce qu'on mange?!



Vendredi, je vous présente un drôle d'oiseau de près de 500 kg qui vient piller nos mangeoires...


12 janvier 2015

Hélios et sa coiffeuse


Comme plusieurs personnes m'ont demandé de mettre aussi des humains dans mes photos et que cela me fait toujours plaisir de faire plaisir, voici les premières images de la nouvelle série des Humains du lundi !

Par une chaude journée de juillet, un Hélios bien crasseux est chouchouté par notre amie Daniela venue faire un peu de calinothérapie...





Et l'un comme l'autre semble y trouver son bonheur !


9 janvier 2015

Zénitude givrée


Images prises hier matin, alors que le mercure dans le thermomètre se faisait petit petit petit, après une nuit où, avec le facteur vent, on pouvait, sans exagération, parler de froid polaire.

Un bon indice du froid qu'il fait est que lorsqu'on cligne des yeux, les cils du haut et du bas se collent instantanément à cause de givre provoqué par notre respiration et cela demande un effort pour rouvrir les yeux. Une façon comme une autre de se muscler les paupières...



Toute la nuit, en entendant le vent hurler, je me demandais comment les chevaux s'en sortaient. Surtout la plus vieille et la plus jeune. L'une parce qu'elle aura 28 ans bientôt et l'autre parce qu'elle n'a que huit mois et qu'elle met toute son énergie à grandir, oubliant de se faire une petite couche de gras... Heureusement que ces poulains ont toujours de plus épais manteaux d'hiver que les adultes.

À l'aube, je les ai trouvées faisant la sieste tranquillement dans l'abri, les oreilles chaudes, sans un frisson...

D'autres étaient aux râteliers, mâchonnant leur foin paisiblement,




Et de tels froids sans neige, il me semble que c'est pire... Le redoux des Fêtes a été catastrophique pour le couvert de neige, bien qu'il neigeote sporadiquement et que la campagne reblanchisse peu à peu. Vivement la prochaine tempête !



La nature fait bien les choses et l'épaisse toison de nos chevaux les isole de froid. Ils sont si bien protégés que les glaçons ne fondent pas sur leur dos.

Une des leçons que me ressassent mes chevaux : prendre la météo comme elle vient, puisqu'on n'y peu rien changer. Et mâchonner son foin avec philosophie.

7 janvier 2015

L'oeil d'une autre


Certaines rencontres sont des retrouvailles; l'impression de deux âmes qui se connaissaient déjà et qui se retrouvent.

J'admire les œuvres de Léa Rivière depuis longtemps. Elles me parlent, viennent me chercher, m'émeuvent. Elles disent la tendresse, la complicité, l'émotion, la connexion, la fusion. Elles illustrent cet indicible qui nous élève, ce lien qui nous fait UN avec l'autre, la nature, les éléments. C'est du moins mon interprétation.

Quand le hasard mis Léa sur mon chemin, je fus ravie! Et quand je la rencontrai enfin, la citation d'Éluard prit tout son sens : Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. Je ne dis pas que nous sommes devenues des amies intimes, loin de là ou, peut-être, pas encore, mais il est évident que chimie il y a et que j'adore tout simplement quand les astres s'alignent ainsi!

Il y a une dizaine de jours, je recevais un courriel dans lequel on pouvait y lire :
Je t’envoie les photos que j’ai faites lors de mon passage chez toi.
J’en ai fait peu ce jour-là, mais je pense que tu seras contente de les voir.
Je les aimes bien, j’y retrouve ta formidable complicité avec tes compagnons.
Cette série prise sur le vif est très chaleureuse à mes yeux et pleine de la douce tranquillité que tu irradies avec eux. (...)

C'est un message de Léa qui, cet automne, nous a rendu visite pour quelques heures d'immersion intensive dans mon univers de poilus... Et elle avait apporté son appareil photo! C'est donc son regard sur mon petit monde que je vous offre aujourd'hui, avec son autorisation bien sûr.

Comme d'habitude, pour voir les photos en plus grande taille, il suffit de cliquer dessus.


 Chimo faisant de doux yeux à sa tendre épouse, Harmony...




 Puis tout fier d'avoir su attirer son attention !




 À mon avis, Chimo est lui-même une oeuvre d'art...




 Une chose qui me frappe, c'est combien Léa sature de couleur ses photos, alors que ses tableaux sont presque monochromes.  C'est la première chose que j'ai remarquée. Comme si les tableaux montraient un monde onirique et les photos un autre, différent.



 Quoiqu'on y retrouve aussi du noir et blanc... (Mister et Pinta).




 Finalement, Chimo n'est peut-être pas toujours une oeuvre d'art!




 On pourrait croire que Passion s'est fait faire des mèches... Traitement et saturation des couleurs par l'artiste : j'aime !


OK, les suivantes, j'ai hésité à les publier, car je préfère toujours être derrière l'appareil photo, plutôt que devant. Mais, depuis le temps que je vous saoule avec mes clichés, mes textes et mes idées, autant mettre un visage sur mes mots...


 En conférence avec Pistache et Insy...




 Entretien avec Passion...



 Il semble que nous fassions souvent la même tête, lorsque nous discutons, mes chevaux et moi ! On note la/le narine/naseau frémisant/e!




 Hélios...




 Cette photo est même devenue celle de mon profil sur FB, moi qui n'y avait mis que des photos des chevaux jusqu'à présent! Elle a suscité tant de gentils commentaires... Merci Léa!




 Hélios et moi, nous ne partageons pas que les boucles et la crinière bicolore...




 Nous sommes en dialogue constant et, si parfois nos points de vue divergent, nous trouvons toujours un terrain d'entente.




 Passion qui trouve que je ne m'occupe plus assez de lui (il a raison) depuis qu'il vit avec le troupeau. Un parmi d'autre au lieu d'être l'unique. Apprendre à se partager, voilà qui n'est pas facile. Il est mon yang...




Et elle est ma ying !




 Luna... quelle belle histoire aussi !




 Passion, tableau vivant...