31 mars 2014

Ma Lady, montrez-moi cette mamelle que je vous évaluasse !

(J'adore l'imparfait du subjonctif! Je me demande pourquoi je ne l'utilise pas plus souvent!)

C'est bien connu, la gestation fait la mamelle avantageuse, le balcon proéminent, la gorge profonde et le téton appétissant! Alors pourquoi ne pas gâter mes lecteurs avec un suivi photographique de l'évolution de la-dite mamelle de Lady? Une manière comme une autre d'agrémenter le décompte des jours qui nous mèneront à l'heure H du poulinage tant attendu...

Aujourd'hui, Lady en est à son 337e jour de gestation... La norme tourne autour de 340-342 jours, donc nous en sommes littéralement au décompte des dernières journées, voir des dernières heures. Évidement, la coquine peut décider de nous faire attendre, elle est la seule maitresse du moussaillon qu'elle a à bord... bien que ça ne m'étonnerait pas qu'il ait son mot à dire lui (ou elle) aussi.

Pour ma part, je suis fin prête... et pas du tout. Comme chaque fois, l'expectative de la délivrance tant attendue est un mélange d'excitation et d'angoisse... ... ...

Passons aux photos, c'est bien plus concret ! En voici deux séries, de deux points de vue différents (de derrière et d'en-dessous).

Au début, ce sont les glandes mammaires qui prennent de l'expansion, sans vraiment affecter les trayons qui se contentent de pendre naturellement. Poussés par l'engorgement au-dessus de leurs têtes, les trayons se mettent ensuite à souffrir de strabisme convergent... Puis, ils se remplissent peu à peu, retrouvant un certain parallélisme, jusqu'à ce que la pression les poussent à diverger d'opinion. Plus on va se rapprocher du poulinage, plus ils vont se tendre et s'écarter l'un de l'autre...






 Au début, les trayons contiennent un liquide clair. Ce liquide s'opacifie peu à peu jusqu'à devenir du lait. Plus la mise bas approche, plus il jaunit et devient collant; c'est le colostrum. Sous la pression, le colostrum perle au bout des trayons, provoquant les fameux "bouchons de cire" (pas encore visibles sur les photos, mais vous pouvez en voir sur les textes consacrés à Onni et Luna, et ), on dit que la jument «cire» (pas très original, mais ça dit bien ce que ça dit!)

Par en-dessous, ça donne ce point de vue :



  


Sur cette dernière photo, prise ce matin, on voit comment les trayons se gonflent et qu'un peu de lait perle...

Les ligaments de son bassin sont complètement détendus (je peux soulever sa queue et la ramener sur son dos sans aucune résistance), les muqueuses ad-hoc sont ramollies, allongées et violacées (je vous épargne les photos). À 337 jours, le poulain est tout à fait prêt à naître... ne reste plus qu'à attendre... et patienter... et penser à respirer !
 

Si la mamelle vous interpelle, voici ce qu'en dit Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mamelle

17 mars 2014

Quand l'hiver n'en peut plus de ne pas finir...

... nous, on joue !

Par un froid intense et un vent glacial qui soulève la neige et décoiffe les crinières, le jeu semble un bon moyen de se réchauffer !

Jeu dirigé, à la voix et au geste (tout en tenant la caméra !), avec l'aide de Frimoos !


16 mars 2014

Elya !

Vous le reconnaissez ?

 Oui, c'est bien Hélios, âgé de quelques heures... 



Et voici sa fille, Élya, née ce matin :





La ressemblance est émouvante...





Sur ces photos, Hélios a un peu moins d'un jour (il était né la veille au soir), alors qu'Élya n'a que deux ou trois heures.

Alya et Hélios ont fait une fille magnifique ! Je suis ravie et émue de voir ainsi le bébé de deux de mes bébés... un peu comme si j'étais grand-mère !

Bienvenue à Élya, jolie pouliche alezan sabino, qui deviendra grise avec le temps.

Félicitations à l'élevage du Plan des Grès qui a eu le privilège de voir naître cette merveille et de l'accueillir en ses murs !

Que du bonheur...

13 mars 2014

La charge des bedons

Lendemain de tempête, Lady et Harmony viennent me montrer que leurs bedons sont toujours bien pleins.

7 mars 2014

S'imbiber de soleil...

Ce qu'il y a de bien avec le mois de mars, c'est que même lorsque le thermomètre s’effondre encore dans de vertigineux abimes, le soleil réchauffe vraiment.

Par exemple, hier matin : -24°C à 6h30, -16°C à 8h30 et -9° à midi. À l'ombre.

Au point du jour, souvent, le thermomètre trébuche une fois encore et on peut voir le troupeau s'agiter pour se réchauffer et chasser les raideurs de la nuit. Mais dès que l'astre solaire gravit l'horizon, les chevaux se trouvent un coin à l'abri du vent et s'imbibent de la chaude lumière. Les rayons bienfaisants les font tomber dans une léthargie proche de l'ataraxie*.

*Ataraxie : quiétude absolue de l'esprit.

Se promener alors parmi eux relève de la méditation active : tant d'immobilité, tant de quiétude, tant de sourires bienheureux, tant de chaleur ne peuvent mener qu'au bonheur. À savourer l'instant présent. À la zénitude.

On n'ose les toucher de peur de les déranger. Alors on déambule doucement de l'un à l'autre, puis on finit par s'immobiliser, nous aussi. Par fermer les yeux et entrer en communion. Le pas de la méditation à la sieste est vite franchi et c'est le souffle d'un naseau inquisiteur sur notre visage qui nous sortira de notre bienheureuse torpeur.

Voyage au pays des chevaux zen :