30 avril 2013

Hélios & Love



Hélios a un printemps bien occupé et il prend ses responsabilités d'étalon très au sérieux. Cinq de ses poulains sont prévus pour l'an prochain, dont trois naîtront en France. Parmi ceux-ci, celui de Love...




Love est née au Vermont, à la St-Valentin, il y a quatre ans... En transit chez nous, elle accompagnera Alya et Soukyna dans leur voyage en Drôme Provençale. Les trois seront pleines de Hélios...




Love est une très jolie jument au caractère bien affirmé. Elle aime beaucoup Hélios qui le lui rend bien. Mais c'est aussi une chipie et elle ne se gêne pas pour lui envoyer des coups de pieds quand elle se sent contrariée; et, parfois, un rien la contrarie... comme en témoigne le gigantesque hématome que j'ai sur la cuisse. Le coup était destiné à Hélios (qui s'était permis de hennir auprès d'une autre), mais j'en ai hérité à la place. Elle a beau faire les beaux yeux et des câlins, je confirme : la sainte-Nitouche est une chipie !





J'ai beaucoup d'admiration pour la patience et le flegme du doux Hélios. De plus, c'est un mari gentil et attentionné... et infidèle, puisqu'il vit en ce moment avec une autre ! En effet, c'est Lady qui profite maintenant de ses faveurs et qui lui tiendra compagnie dorénavant.




Ben oui, c'est ce qui arrive lorsqu'on est une chipie !

Sans rancune, car, il faut bien l'admettre, Love sait aussi se montrer adorable. Il faudra simplement parfaire son éducation, ce qui va demander patience et fermeté, et amour, toujours.

Avril 2013

28 avril 2013

Intermezzo XII

Je reçois de magnifiques témoignages, ces derniers temps. Ils m'émeuvent et me touchent, merci. Ils permettent également d'effacer mes doutes. Il n'y a pas de hasards et si nos chemins se croisent, c'est qu'il était nécessaire qu'ils se rencontrent. Je suis heureuse que nous fassions un bout du chemin ensemble... pourvu qu'il nous mène loin et longtemps !
 
 
 
CHAPITRE XXI
C'est alors qu'apparut le renard:
- Bonjour, dit le renard.
- Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
- Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
- Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli...
- Je suis un renard, dit le renard.
- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! pardon, fit le petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
- Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu ?
- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."
- Créer des liens ?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
- C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...
- Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince.
Le renard parut très intrigué :
- Sur une autre planète ?
- Oui.
- Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
- Non.
- Ça, c'est intéressant ! Et des poules ?
- Non.
- Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée:
- Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:
- S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
- Que faut-il faire? dit le petit prince.
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur... Il faut des rites.
- Qu'est-ce qu'un rite ? dit le petit prince.
- C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:
- Ah! dit le renard... Je pleurerai.
- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
- Bien sûr, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
- Bien sûr, dit le renard.
- Alors tu n'y gagnes rien !
- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta:
- Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses:
- Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
Et il revint vers le renard:
- Adieu, dit-il...
- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
- Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.

Le Petit Prince, chapitre XXI (Antoine de Saint-Exupéry 1900-1944)

26 avril 2013

Les ingratitudes de l'adolescence

À bientôt deux ans, la belle Hazelle perd momentanément son surnom de la gazelle... En ce moment, son allure se rapproche plutôt du jeune orignal hirsute et dégingandé... ce qui, à mes yeux, n'a rien d'outrageant quand on sait combien j'aime les orignaux (comme ceux qui me suivent sur FB l'auront constaté).


Pour vous remettre en mémoire l'évolution de la demoiselle, il vous suffit de cliquer sur « Hazelle » ou sur son nom dans la liste des sujets (colonne de droite).





Et même si l'adolescence fait parfois preuve d'ingratitude et que la période de la mue de printemps n'arrange rien à l'affaire, Hazelle demeure la belle Hazelle. Car l'essentiel est invisible pour les yeux, même s'il transparaît dans la douceur du regard et l'élégance innée.





Profil printanier d'une oursonne arc-en-ciel... C'est toujours amusant de noter que, lors de la mue, les poils tombent à un rythme différent selon leur couleur. Ils poussent aussi de manière décalée à l'automne. Souvent, le blanc pousse en premier et tombe en premier. Sur une jument pie comme Insy, cela fait une robe en relief durant quelques temps, mais je ne pense pas avoir le phénomène en photo...




Et la belle Hazelle est toujours super copine avec Frimoos : entre hirsutes, on s'entend bien !




Frimoos qui lui rend bien cette amitié...



«Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.»

dialogue entre le renard et le Petit Prince
Le Petit Prince, chapitre XXI (Antoine de Saint-Exupéry 1900-1944)

24 avril 2013

Encore Alya !

Je faisais le tour des photos que je n'ai pas encore publiées et je suis tombées sur celles-ci, prises en janvier. Cela donne une idée de l'évolution des frisous d'Alya...


 Ce qui me permet aussi de constater que son toupet et sa crinière ont beaucoup poussés !



Alya et sa petite face élégante, ses beaux yeux, sa curiosité et sa gentillesse.



Je me repais des frisous d'Alya, en me rappelant que c'est probablement la dernière fois que je la contemple en robe d'hiver. Sait-elle qu'elle ne verra pratiquement plus la neige? En tout cas pas dans de telles quantités ! Mais elle aura le parfum de la lavande... et elle va retrouver sa copine Chumani!

janvier 2013

20 avril 2013

Les frisous d'Alya

Je regarde Alya et déjà la nostalgie de ses boucles m'étreint... et de ses beaux yeux, de son sérieux au travail, de sa tendresse et de ses galops fous quand son niveau d'énergie déborde !

Nous faisons d'interminables séances de câlins, d'autant qu'elle est pleine d'Hélios et que ses hormones la poussent à la tendresse. (on se calme : elle est à 3 semaines de gestation, encore onze mois à patienter !!!)



 Un poulain que je ne verrai pas naître puisque la belle s'en va en France bientôt, rejoindre Nymph et Chumani (concours de bouclettes assuré !)... soupir....




 Aaah ! Les jolies boucles d'Alya ! Ces flocons douillets que les oiseaux s'arrachent au printemps afin d'en garnir leur nid !





Alya les beaux yeux, aux cils de star, joliment (et incroyablement) recourbés...




Alya qui murmure à l'oreille d'Hazelle : mais que complotent-elles ?


18 avril 2013

Le retour d'Azarah

Azarah, fille d'Adelita et Passion, est née chez nous le 27 mars 2006. Elle avait été réservée in utero par un client, donc nous savions, dès sa naissance, qu'elle nous quitterait rapidement pour grandir ailleurs...

Les photos ci-dessous la montre à sa naissance et aujourd'hui...

 

Puis âgée de 6 mois, quelques semaines avant son départ, et l'année suivante, dans sa nouvelle maison, la seule fois que j'ai eu l'occasion de la revoir jusqu'à nous allions la chercher, il y a deux semaines.





  
Azarah, ou Zarah, était une magnifique pouliche. À la fois douce comme sa maman et impérieuse comme son papa (ici âgée de deux ou trois semaines).



Élégante aussi, nous savions qu'elle serait assez grande, un beau modèle sport.




Une belle pouliche qui est devenue une bien belle jument...

... que la vie a bousculé.

Plusieurs changements de propriétaires (trois en moins de deux ans), les deux premiers à notre insu (donc contraire à ce qui est indiqué dans nos contrats de vente). Heureusement, la princesse a eu la chance d'aboutir dans une famille de notre connaissance, aimante et pleine de bonne volonté, mais sans l'expérience nécessaire pour redonner confiance et assurer l'éducation de la belle. Nous l'avons donc ramenée à la maison.




Azarah possède les fanons abondants de son papa (moitié frison) et les frisous de sa maman !




Ce portrait ne lui rend pas justice, car elle était en pleine sieste, mais j'aime y voir une part de «zénitude» retrouvée... Elle ressemble tellement à son père, sur cette photo !






Azarah a l'exubérante crinière de son père...






À quoi penses-tu, belle Azarah ?




Azarah qui a découvert qu'elle avait une petite soeur, née durant son absence, aussi un 27 mars. Petite soeur avec qui elle s'entend très bien, même si la petite Adana lui envie sa ligne élancée !

Mêmes parents, même date d'anniversaire, trois ans d'écart. Chacune est un mélange bien combiné de chacun des parents, pour un résultat fort différent.




 Photo de famille : Azarah a aussi découvert son demi-frère, Akilédou, un autre enfant de Passion.







Bonjour Azarah, bienvenue chez toi.

16 avril 2013

Le printemps de Camino et Baabul

Cette fin de semaine, j'ai eu le plaisir de rendre visite à Camino et Baabul. Les deux copains se portent à merveille, ils sont en voie de devenir de magnifiques adultes. Les deux ont bien grandi, ils sont musclés et toujours aussi curieux, joueurs et affectueux.

Dans le coin du Québec où ils vivent (soit à 300 km au nord-ouest de chez nous), le printemps commence à peine et il y a encore pas mal de neige. Mais là où elle a fondu, les premières pousses vertes et tendres de l'année font leur apparition et, du coup, voilà que nos Curlies se mettent à imiter les orignaux en broutant les plantes aquatiques !

 

Baabul...


 


... et Camino à la recherche de la petite pousse verte.

Photos de Daniel (et non d'Isabelle, comme le copyright automatique l'indique), prises ce dimanche.


11 avril 2013

Soeurs


Azarah et Adana

Les voici, les deux soeurs qui ne s'étaient jamais rencontrées...

Papa Passion et maman Adelita ont de quoi être fiers !

Au début, Adana a détesté cette nouvelle venue et elle la chassait avec un constance un peu déconcertante. Trois jours plus tard, elle la protégeait des attaques des autres, même de ceux qui sont pourtant ses amis, avec la même opiniâtreté, toute aussi déconcertante.

Spectacle fascinant que d'observer la rencontre de ses deux soeurs qui se ressemblent si peu. Comme si chacune avait hérité d'une partie différente de chacun de leurs parents : les oreilles de Passion pour Azarah, celles d'Adelita pour Adana, par exemple. 

Elles sont maintenant très attachées l'une à l'autre. Comme si Adana initiait sa grande soeur, lui expliquant comment fonctionnait le troupeau, troupeau qui a bien changé depuis le jour où Azarah l'avait quitté, encore toute bébé.

Cette photo d'Azarah ne lui rend pas justice, je l'ai réveillée de sa sieste...

D'autres suivent bientôt !

8 avril 2013

Les Curlies du Plan des Grès

Pour suivre les aventures de Nymph, Chumani, Rosie, Inouï, Sakura et de la toute nouvelle petite Truffe : http://curlys-plandesgres.blogspot.ca/

Je suis ravie de les retrouver dans la blogosphère !

Le beau projet de Benoît prend forme, bravo !

:o)

4 avril 2013

Chazaam à la montagne

Il y a un mois, nous emmenions Miss Chazaam - dite «la jument rose» -, à la montagne, dans sa nouvelle pension, en attendant que ses parents humains puissent  l'accueillir dans un chez-eux, parfaitement adapté aux besoins et à la curiosité de la belle Miss.

Son nouvel environnement est joliment vallonné et, de son parc, elle a une vue imprenable sur la vallée. Tout est différent et, pourtant, cette pouliche qui n'avait jamais les pieds hors de notre propriété, s'est adapté en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, sa curiosité légendaire étant plus forte que les craintes de l'inconnu. Elle y est chouchoutée et dorlotée, en plus d'avoir droit très régulièrement à de nouveaux jeux, de nouvelles explorations... La vie idéale pour une jument rose !

Voici les photos que nous avons prises lors de son arrivée et installation dans son nouveau parc de transition.


 Première exploration, le nez au sol, pour les odeurs et une bonne vue d'ensemble (quand les chevaux ont la tête baissée, leur vision périphérique est meilleure, ce qui leur permet de déceler le moindre mouvement d'un prédateur éventuel tout en broutant).





 Puis la tête relevée, pour faire une meilleure mise au point des éléments ayant attiré son attention. Dans le cas présent, des chevaux dans un pré un peu plus bas...





 Ensuite, ne pas perdre de vue ce qui fait l'essentiel de l'activité de Miss Chazaam : manger ! Tester le nouveau foin est donc primordial...

À tel point que s'en est devenue une blague récurrente entre ses parents humains : 

- «Je me demande bien ce que peut faire Chazaam en ce moment ?»

- «Elle mange !»





 Et grignoter (euphémisme poli) n'empêche pas d'observer les alentours et d'écouter l'appel des nouveaux copains curieux...






 Il se trouve justement qu'elle a une voisine qui lui rappelle sa maman...






Et elle découvre d'autres voisins inconnus et qui ne pensent pas qu'elle est plus intéressante que leur picotin... un peu frustrant pour une Miss habituée à attirer tous les regards...





 Puis exploration de ce trou noir qui doit lui servir d'abri... Elle y entre volontiers pour l'explorer, d'autant qu'André y est allé avant elle; même pas peur !






 
 Petit portrait souvenir...



 




C'est bon, vous pouvez me laisser dans cet endroit. J'y suis bien et j'ai des tas d'admirateurs !


Note : la plupart des photos ont été prises par André, même si le copyright automatique ne le mentionne pas. Il faut rendre à César...

2 avril 2013

Joies et peines

Et non, ce n'est pas un poisson d'avril, me voici bien de retour !

Ces dernières semaines ont été bien occupées, avec des joies et des peines.

La joie d'avoir emmené la belle Chazaam à ses nouveaux parents; non pas que nous soyons heureux de la voir partir, mais elle est si bien assortie à sa nouvelle famille où elle reçoit toute l'attention qu'elle mérite, que nous ne pouvons que nous réjouir.

La joie d'avoir retrouvé la belle Azarah, de retour "à la maison", fille d'Adélita et Passion qui nous avait quitté alors qu'elle était encore toute bébé, en 2006.

La joie aussi d'apprendre que, ce matin, Rosie a eu son bébé. Un poulain qui s'est fait désirer et nous attendons les premières photos, en direct des Curlies de Chantemerle (Rosie est l'une des juments que j'ai accompagnées en France à Noël).

La joie de voir revenir les oiseaux migrateurs, partir la neige, allonger les jours...

Et les peines... Sally et Chouiya sont toutes deux parties rejoindre Chaïma au paradis des gentils chevaux. À quelques jours d'intervalle, dans deux familles différentes dont nous partageons la tristesse.

Sally est la maman d'Hélios et je la retrouve tous les jours dans la douceur de ses yeux et sa gentillesse. Sally au flegme et à la douceur légendaires (souvenez-vous de: http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/2010/11/yoda.html)

Chouiya est la maman de Pitchoune qui est son portrait craché, mis à part la couleur. Même côté coquin et attachant. Même bouille adorable, même personnalité de ponette. Chouiya qui a "mis en selle" mon tout petit neveu et bien d'autres enfants: http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/2009/11/recette-de-sourires-dautomne.html

Alors, voilà, je ne prends aucun engagement, mais je vais tenter de vous revenir régulièrement, deux ou trois fois par semaine. Mon blog me manque, alors... au boulot !

Bon printemps !