18 mars 2015

«Si, par hasard...

... sur l'pont des Arts
Tu crois's le vent, le vent fripon,
Prudence prend garde à ton jupon!

Si, par hasard,
Sur l'pont des Arts,
Tu crois's le vent, le vent maraud,
Prudent prends garde à ton chapeau!»
Georges Brassens. Le Vent (refrain)



À Namaspamoos, pour savoir d'où vient le vent, il suffit de regarder les oreilles de Frimoos!

16 mars 2015

Souvenirs de neige 2


Je lisais quelques commentaires, sur FB, de personnes se réjouissant de l'arrivée imminente du printemps, de son odeur fraîche et vivifiante, de la renaissance de la nature après ce long et - ô combien rigoureux - hiver... C'est vrai qu'au jardin et sur le bord des chemins, cela peut s'avérer assez bucolique.

Par contre, quand les parcs d'hiver des chevaux dégèlent, le printemps prend une autre figure...


Surtout s'il fait soudainement 35°C de plus que la semaine précédente (il faisait alors -26°C) et que le soleil et le vent se mettent de la partie. En quelques heures, il se crée des lacs dans les prés et les jardins. Ceux du jardin sont plutôt jolis, mais ceux des prés, quoique scintillants, ont une couleur incongrue...

Et la paire de bottes hautes et imperméable est de rigueur ! Pas certains de la qualité de vos bottes? Un petit tour dans le parc des chevaux et vous saurez immédiatement si votre achat était une bonne affaire ou non...



Et le dégel recèle d'autres surprises édifiantes :

Même la caméra est toute retournée par une aussi subite transformation!


Heureusement, ces lacs envahissent uniquement des parcelles des parcs et ils sont temporaires. Dès que toute cette eau se fraie un chemin en dessous de la neige épaisse des fossés, elle peut s'évacuer rapidement. Cela fait partie de cette entre-saison du dégel. Tout se transforme si vite : le paysage, la durée du jour, l'intensité du soleil, les jours de neige, puis de giboulées, des matins glacés et le suivant bien mouillé. Même les chevaux se métamorphosent; physiquement en perdant leur manteau et psychologiquement avec des hormones qui s'excitent à la moindre vue ou odeur d'un congénère du sexe opposé.

Ne croyez pas que je m'en plaigne, bien au contraire, cela fait partie de ce quotidien magique dont je ne me lasse pas, malgré les "splouch" parfois inattendus de nos bottes inondées, mêmes hautes et bien étanches.

Chez nous, le vrai printemps arrivera en mai alors que les bourgeons auront éclatés et que les forêts se pareront de vert tendre printanier, que la boue et les crottins flottants des parcs des chevaux ne seront plus que des souvenirs (sous forme de tas à ramasser) et que nous apercevrons les premiers faons, bébés ratons-laveurs et autres mignonnes moufettes, sans oublier tous ces oiseaux qui seront bientôt de retour.

En attendant, il y a 18 chevaux en pleine mue qui n'attendent que le bon vouloir des humains pour les aider à se débarrasser de leur manteaux d'hiver. Des volontaires?

14 mars 2015

Souvenirs de neige


En fouillant dans les photos, je suis tombée sur celle-ci, prise en décembre.


Celle-ci du mois dernier...





Et celle-ci, en décembre aussi.



La neige a déjà beaucoup fondu, mais comme on nous en annonce quelques centimètres demain, je me suis dit que cela nous remettrait dans l'ambiance...
Et c'est beaucoup plus joli que ce ne l'est en ce moment !

12 mars 2015

Chatisfaction


Sardine aime les chevaux. Elle m'accompagne de plus en plus loin au cœur des pâturages, au grand plaisir des chevaux qui adorent la taquiner, la masser de leurs nez ou... la gouter.

Je n'ai pas réussi à filmer la séance de léchage en règle par Ankti et Akilédou, mais en voici les conséquences :



C'est ce qu'on appelle avoir un chaveux sur la langue?

10 mars 2015

Procrastination


Après la folie et la froidure de ces dernières semaines, le printemps semble prêt à faire un effort pour lutter contre les sombres prédictions de Phil-la-marmotte-pessimiste-mais-omnisciente en nous envoyant des journées plus douces, plus ensoleillées et... plus longues.

Impossible de résister à l'appel du redoux nouveau ! Les premières lueurs me poussent vers l'extérieur et la compagnie des chevaux. Quand, finalement, un sentiment de culpabilité me rattrape (tant de travail à faire aussi dans la maison, de paperasse à régler, de foyer à entretenir...) et me ramène vers la maison, je trouve toujours une occupation qui me tienne loin de mon blogue... jusqu'à ce que, la chair est faible, je me propulse à nouveau hors des murs, pourtant chaleureux, de ma demeure.

Ce sont les cieux rougissants qui me rappellent qu'il est l'heure de rentrer...




Et devant tant de beauté, il existe un moyen pour encore accentuer cet instant de bonheur : le partager.




Non seulement le soleil nous illumine de plus en plus longtemps, mais il a repris son voyage vers l'ouest, se couchant un petit plus à droite chaque jour...

Voici venir le merveilleux temps de la slush, des chevaux muant et empoilant tout ce qui passe à moins de cinq mètre d'eux, et des crottins de l'hiver flottant sur un océan de boue printanière...

On n'y est pas encore, mais il arrive : joyeux printemps!