29 novembre 2013

«Black Friday»

La signification du terme Black Friday n'est pas la même selon qui l'utilise : alors que nos voisins américains se précipitent nombreux dans les magasins pour profiter des soldes de l'après-Thanksgiving; à Namaspamoos nous en avons une toute autre définition...

Voici nos black du vendredi :

 Adana et Passion, la fille et le père, les deux noirs de Namaspamoos !






 Une Adana qui s'imbibe de soleil en se fichant éperdument qu'il fasse moins quinze...






 L'avantage d'une robe foncée durant l'hiver, c'est qu'elle absorbe la chaleur du soleil tel une éponge : il suffit de comparer, en les touchant de nos mains nues, son côté ensoleillé et celui à l'ombre pour se rendre compte de l'efficacité du procédé. C'est encore le meilleur moyen que j'ai trouvé pour me réchauffer les doigts après avoir enlever la glace de l'abreuvoir...




 Adana qui émerge doucement de sa sieste en se demandant ce que je lui veux...




 Et comme le Black Friday est également la journée officielle sans magasinage, voici la preuve que chaque médaille à son revers :


Ying et Yang, Luna et Passion !

28 novembre 2013

Sage... en image

Petit matin d'octobre, pour le plaisir de ses/ces beaux yeux...



Mr Akilédou porte bien son nom, avec son pelage doux comme de la soie et son air angélique...


Comme disait ma grand-mère : Il en l'air, mais pas toujours la chanson ! En fait, il est adorable, intelligent, un peu (hum! hum!) hyperactif, joueur, câlin, collant, curieux et très comédien.







Le défaut de ces qualités, c'est qu'il n'est pas toujours facile de le prendre en photo; je dois bien avoir effacé plusieurs centaines d'images de son nez inquisiteur !

Alors, quand j'ai l'occasion de faire de jolis portraits, j'en profite !


14 novembre 2013

Code BBB !


Mon carnet de gestion est un outil très pratique et essentiel pour le suivi des chevaux.

Tous les soins spéciaux qu'ils reçoivent, les actes vétérinaires, les parages ou tout ce qui peut influencer leur santé y est indiqué. On y trouve aussi les naissances, la durée de chaque gestation, etc.

 Une page par mois, depuis douze ans... Je conserve les 24 derniers mois dans le carnet, les pages plus anciennes étant archivées à portée de main. 













On y trouve aussi des chartes de temps de gestation, des illustrations du système musculo-squelettique, les notes de l'ostéopathe... Je traine ce carnet à l'écurie à chaque visite du vétérinaire qui peut ainsi le consulter et l'annoter. C'est un carnet plein de vécu; froissé, taché, éclaboussé...

Les chevaux sont listés verticalement, alors que les jours du mois sont sur l'axe horizontal, ce qui laisse un carreau par jour par cheval. Juste l'espace suffisant pour indiquer le code du soin, les informations supplémentaires pouvant être ajoutées au bas de la feuille.

 
 Parmi les codes, on retrouve MF pour les parages (anciennement maréchal-ferrant), CH pour les chaleurs, V pour vermifuge, VA pour vaccins, ECHO pour échographie (suivi d'un + ou d'un - selon si la jument est pleine ou pas), * pour les saillies, etc.

Sur la ligne de Lady, j'y ai inscrit le code BBB en date du 10 novembre... 




BBB... un de mes codes préférés ! Celui qui me remplie de joie et me remue les émotions... surtout lorsque je l'inscris pour la première fois après des mois d'impatience et des semaines d'observation...




BBB = Bébé bouge !

Je sais bien que cela fait un moment qu'il bouge, mais c'est la première fois que je le sens bouger contre ma main posée bien à plat sur le bedon s’arrondissant de la belle Lady.


Ma main quêteuse et têtue, s'obstinant chaque jour depuis deux semaines, sachant que le moment approchait. Ma main ouverte, collée juste devant les mamelles, légèrement décentrée vers le côté gauche... Et bébé s'est manifesté : il bouge, cogne et tourne.




Depuis, chaque jour, ma main retourne au bedon et, chaque jour, sa patience et son obstination sont récompensées. Zen, la belle Lady me laisse faire, d'autant qu'un massage suit chacune des incursions de ma main baladeuse !

Et ma main insatiable quête maintenant vers un autre bedon qui ne devrait pas tarder à se manifester : celui de Harmony !

Que d'émotions !

10 novembre 2013

Pendant ce temps à Mont-Laurier...

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Hier, les Namaspamoosiens de Mont-Laurier se prélassaient dans le foin, sieste bien méritée après une journée à rechercher les derniers brins d'herbe de la saison, à escalader la côte pour aller boire, à redescendre afin de mieux remonter l'autre côte pour se faire offrir des carottes et des grattouilles...  dure vie, vraiment !

Devant : Camino et Pimbina. Derrière : Baabul et Adelita... sous l'oeil attendri de leur «papa».




Et ce matin, les facéties de Dame Nature leur ont fait réaliser qu'ils avaient bien fait de prendre des forces la journée d'avant :




Dans notre coin du Québec, nous n'avons eu que de la pluie... alors que les chevaux préfèrent la neige. Notre tour viendra bien assez vite !

Bon dimanche !

7 novembre 2013

Bonheur d'automne


Quand les pluies d'automne inondent les champs,
que le vent souffle en rafales décoiffantes et
que la température frôle le point de congélation,
qu'il fait bon de ne pas être un chien dehors...


Quel bonheur d'avoir un coussin bien moelleux sur lequel s'étendre et se répandre...










Mais le bonheur le plus doux n'est-il pas celui qu'on partage ?




À deux c'est bien...



...mais à trois c'est mieux !




4 novembre 2013

Stage de TREC

La dernière fin de semaine d'octobre, Camille, Sherry et moi, nous avons eu l'occasion d'aller assister à notre premier stage de TREC (Technique de Randonnée Équestre de Compétition) avec chevaux. Nous avions déjà suivi une formation théorique en juin et pu admirer le travail de cavaliers avec leurs chevaux, mais cette fois-ci, nous y étions avec nos partenaires équins.

(comme d'habitude, cliquez sur une photo pour lancer la fenêtre de défilement plein écran)


 Camille avait emmené son gentil Jack et Sherry nous avait emprunté Azarah, puisque qu'elle ne pouvait pas encore y aller avec un de ses boyz (Chingko et Akilédou), seuls les chevaux âgés de 5 ans et plus étant admis. Pour ma part, j'y étais avec Luna.

Une compétition de TREC est divisée en trois épreuves : le POR (Parcours d'Orientation et de Régularité), le PTV (Parcours en Terrain Varié) et la MA (Maîtrise des Allures).

Les épreuves sont courues sur un ou deux jours, selon la distance du POR et les catégories. Habituellement, le POR vient en premier, mais ce n'est pas obligatoire.

Pour tout connaître sur le TREC au Québec : http://www.cheval.qc.ca/?217C3CE3-3F75-4B24-AF3B-A1AD431FF4B8


Un TREC se court en individuel ou par équipe de deux, mais c'est une compétition où la convivialité et l'entraide sont de rigueur.

Comme nous participions à un stage, nous étions en groupe.



Passage du pont...
 Les épreuves du PTV peuvent se faire en mains ou à cheval, au choix des organisateurs. Nous n'avons que des photos des épreuves en mains (gracieuseté de Richard Brosseau qui était là pour prendre des images de ses filles et qui a gentiment fait et partagé des photos des autres participants).




Camille et Jack qui assurent un passage de fossé parfait !
 Mis à part une météo peu clémente (pluie glaciale et abondante, neige, vent...) Le stage était formateur et passionnant.




 Départ du POR d'entrainement. Luna devant volontaire et active, curieuse et allumée (comme toujours hors du manège où elle s'ennuie)...


 Le POR consiste à recopier le plus exactement possible un tracé de plusieurs kilomètres sur une carte topographique, puis de randonner ce tracé en respectant les vitesses indiquées à chaque tronçon, des contrôles surprises étant disposés le long du tracé. L'orientation se fait à la boussole (ce qui veut dire que vous êtes à cheval avec, en mains, les rênes, une carte topographiques, une boussole... d'où l'indispensable veste multi-poches !) et le parcours peut traverser toutes sortes de terrains.



 Ici devant : Frédérique et sa très jolie et sympathique jument canadienne. Frédérique est mon binôme (le groupe était divisé en quatre équipes de deux qui devaient guider à tour de rôle).
En arrière, Sherry et Camille font équipe.





 Première balade à vie hors de notre propriété pour Luna. Elle m'épate : toujours devant, toujours volontaire; trois heures de randonnée par toutes sortes de terrains et passages inconnus, elle est passée partout sans hésitation, sauf une petite devant un passage étroit entre deux énormes blocs de béton.

En gros, je suis ravie de mon expérience et j'ai une bien meilleure idée des points à travailler, tant pour moi que pour ma jument. Le seul point catastrophique : le montoir. Impossible de garder ma jument sage et immobile. C'est un grozénorme point à travailler, pour nous trois. Il faudra habituer nos montures à rester immobiles quand on le leur demande, peu importe le contexte. Mais comme c'était une première expérience (dans le cas de Luna, montée hors de chez elle, sa seule précédente sortie avait été le stage avec Jean-François Pignon, mais c'était en mains et à l'intérieur), je trouve que nous avons tous bien travaillé. Nous sommes rentrées épuisées, transies et un peu écrasées par la somme du travail à venir, mais aussi ravies et motivées.



Bon, ben alors - me direz-vous - c'est magnifique tout ça, mais comme nous sommes des lecteurs assidus de ton blog, on s'interroge depuis la semaine dernière : va-t-on finir par savoir comment Luna s'est retrouvée à l'eau ?!

 


 Ah! Sacrée Luna! En effet, je vous dois quelques explications. Tout d'abord, comme vous l'indiquent les étriers remontés sur la selle, je n'étais pas sur le dos de Luna quand elle s'est jetée à l'eau. Comme personne ne s'est inquiété de savoir où, moi, je me trouvais, mais que tout le monde a plaint Luna, je me console en me disant que mon blog a atteint l'un de ses buts : vous faire aimer nos chevaux autant que nous les aimons (et tant pis pour ma pomme !)

La petite histoire derrière ces images : nous avons eu confirmation que Luna refuse de boire une autre eau que celle de la maison. Déjà, l'an dernier, lors du stage avec JF Pignon, elle avait refusé de boire l'eau de la ville et il avait fallu qu'André se dévoue pour faire les 200 km de route pour nous apporter des bidons d'eau. C'était ça ou j'interrompais le stage (elle en était à près de 48h sans boire...) Cette fois-ci, je voulais apporter des bidons, mais nous étions déjà tellement chargés et je savais que c'était, comme chez nous, de l'eau de puits de la bonne campagne, alors j'ai pris le risque. Jack et Azarah ont bu sans faire de chichis, mais Luna, malgré sa soif, a levé un nez dédaigneux et absolument refusé de boire. Elle a goûté une gorgée ou deux, mais ce fut tout.

Sur le terrain de PTV, il y a un petit lac (destiné à l'épreuve du passage du gué) qui est, en fait, l'élargissement d'un ruisseau donc une eau courante, et j'y ai emmené Luna en mains afin de l'encourager à sentir l'eau et, qui sait, peut-être à boire enfin. La belle est descendue au bord de l'eau sans hésitations. Elle a baissé la tête pour renifler l'eau, elle y a mis les antérieurs, puis, soudain, je l'ai vue s'écraser sur les postérieurs pour prendre son élan et sauter le lac (Luna a-d-o-r-e sauter !) ce qui était totalement présomptueux (il doit bien faire 25 mètres de gué à gué !) et insensé. Mon réflexe a été de lancer la longe sur son dos pour ne pas qu'elle se prenne les pieds, car je savais bien qu'il était trop tard pour tenter de la retenir... ça a été un magnifique saut... et un tout aussi magnifique plongeon! Et toute une surprise pour Luna qui s'est retrouvée à faire le sous-marin pendant deux secondes, le temps de reprendre pieds, puis qui a fini sa traversée du lac, de l'eau plein les oreilles (à son immense déplaisir).




À sa sortie de l'eau, de l'autre côté, donc à l'opposé de là où je me trouvais, il y avait un immense terrain, des chevaux, un champ de luzerne; toutes d'irrésistibles tentations pour un cheval... Luna a hennit en cherchant des yeux, je l'ai appelée et elle est revenue à moi (par la terre ferme) au galop, s'arrêtant devant moi.

Et bien, qu'on se le dise et quitte à peiner les organisateurs de ce stage : l'instant où Luna s'est précipitée vers moi a été le plus beau moment et l'instant le plus formateur de la fin de semaine; la magie du lien entre Luna et moi. Une jument à la limite de la panique qui a choisi de revenir auprès de son humaine. Cela peut sembler banal à qui ne connaît pas les chevaux. Pour ma part, j'en frémis encore d'émotion.