31 octobre 2013

Ogopogo? Ponik? Memphré? Nessie? Champ? Non : Lunik !

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En ce jour d'Halloween, il me faut absolument vous présenter un nouveau monstre de lac : Lunik !

En effet, si l'Écosse et son Loch Ness hébergent le célèbre Nessie et qu'Ogopogo hante le lac Okanagan en Colombie-Britannique, de nombreux lacs québécois abritent également leur monstre : à deux pas de chez nous, Champ batifole dans le lac Champlain; un peu plus loin Memphré fait jaser les plaisanciers du lac Memphrémagog, Enfin, célèbre depuis déjà un certain temps, Ponik, la bête de Pohénégamook terrifie les petits et grands enfants...

Pour en lire plus sur les monstres aquatiques du Québec : http://grandquebec.com/legendes-du-quebec/monstres-aquatiques/

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La fin de semaine dernière, Sherry, Camille et moi, nous étions en stage de TREC dans la jolie région de Mirabel. Parmi les obstacles du PTV (parcours en terrain varié), il y a un petit lac à traverser. Plus long que large, ce plan d'eau a une profondeur maximum d'un mètre trente/ un mètre cinquante. Il semble pourtant que cette profondeur soit suffisante pour dissimuler un monstre terrifiant qui émerge lorsque certains cavaliers imprudents s'approchent innocement des berges...

Merci à Richard Brosseau pour avoir partagé cette photo qui prouve - hors de tout doute - que Lunik existe !


Je vous raconte les détails de cette rencontre dans les prochains jours...

Bon Halloween !

28 octobre 2013

L'art du noir et blanc sous ciel gris

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Il y a peu, nous avons eu le plaisir d'accueillir une vieille amie - vieille dans le sens que cela fait un peu plus d'un quart de siècle que l'on se connaît, mais très, très jeune de cœur et d'esprit !

Cette amie est - entre autres - photographe et m'autorise à partager ici quelques unes des images glanées chez nous.


Comme toujours dans ce blog, vous pouvez voir les images en taille originale en cliquant dessus.





Luna et son regard insolite...






Les yeux sont le miroir de l'âme... ?





Mister sous un nouvel angle...











Il semble bien que Carole ait également succombé aux charmes photogéniques de ma grange favorite !
(voir parmi mes billets qui ont ciel comme libellé...)




 
J'adore cette photo ! C'est un magnifique portrait d'une partie de ma bande de louloutes, portrait dans le sens noble du terme, car leurs personnalités s'expriment et on reconnaît bien la place de chacune (désolé pour Chingko qui se camoufle en arrière, mais dans ce pâturage, le féminin l'emporte !)


Cette photographe est Carole Lambert et vous pouvez admirer son travail sur son blog  :


23 octobre 2013

Tignasse


 On a beau être le plus charmant étalon du monde, il faut parfois faire des efforts pour se donner un air macho, le genre baroudeur tout-terrain, musclé, boueux, fleurant la sueur de l'effort viril...





La tignasse au vent parvient certainement à nous donner un petit côté sauvage,
mais pour l'aspect macho, il faudra repasser !

(note d'Isabelle : très peu crédible en l’occurrence; pas avec d'aussi doux yeux !)





 Il faut bien se rendre à l'évidence que la boue et les nœuds dans les boucles, ce n'est pas toujours très sexy ni pratique...




 C'est alors que - comme nous le souhaitions secrètement - intervient une jolie fille.
Totalement subjuguée par notre charme robuste et puissant, elle commence à nous faire des papouilles...





 Sur le coup, on est aux anges : ces doigts de fée qui nous caressent et nous charment...
Jusqu'à ce que la donzelle s'arme d'une brosse, puis d'un peigne...





 Interdiction de rigoler ! La coupe afro aussi a son charme !




 Ben oui, c'est ce qui arrive quand on se met à démêler des bouclettes...





Le premier qui m'appelle «mon p'tit poney», je lui mets mon sabot au postérieur !

(note d'Isabelle : toujours aussi peu crédible !)


Post-scriptum : que les âmes sensibles se rassurent, après deux ou trois averses, les belles anglaises sont de retour (la boue aussi, malheureusement); Hélios a retrouvé toute sa majesté !

16 octobre 2013

Boucles blondes


  Dans la course aux bouclettes d'hiver, Pistache a toujours une longueur d'avance...





Le gentil Jack se laisse prendre par les jolies boucles blondes... Pistache le mène par le bout du nez, même s'il fait le double de son poids et presque de sa taille !




 Il la suit...



 
 Il regarde où elle regarde...




 Et subit les sautes d'humeur de la donzelle sans broncher.





 La peste belle sait bien qu'elle est tout simplement irrésistible !

14 octobre 2013

La vieille dame en astrakan

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Les jours raccourcissent et la température rafraichit, il est temps de sortir les chauds manteaux d'hiver.


 En dame âgée  qu'elle est, Augustine se vêt d'une fourrure semblable à l'astrakan qui me rappelle des souvenirs d'enfance, dans les rues de Montréal, alors que de dignes vieilles dames aux cheveux bleutés sortaient de leurs armoires en cèdre leurs pelisses parfumées. Souvenir également associé à de tenaces odeurs de boules à mites... 




Heureusement pour Augustine, sa jolie robe vaguée embaume le soleil et la fleur de Curly !






 (pour ceux qui ne l'auraient pas expérimenté, les Curlies ont une odeur différente des chevaux ordinaires : plus subtile, moins forte, un peu dopante... c'est une des premières choses que les personnes allergiques aux chevaux notent, lors de leur rencontre initiale avec les Curlies : «ils ne sentent pas pareil !») 




D'ici un mois, les vagues se seront transformées en bouclettes serrées qui garderont la belle bien au chaud. Pour l'instant, Augustine s'adonne à son activité favorite : la sieste au soleil, pour se gorger de chaleur et de vitamine D.


11 octobre 2013

Luna est triste


Luna est triste parce qu'elle n'aura pas de poulain l'an prochain.
Une petite infection à l'utérus a eu raison de son embryon.
Mais la bonne nouvelle est que l'infection est soignée et que Luna est en pleine forme !

La coquine pourra repartir en lune de miel avec le bel Hélios. Il lui faut être patiente, car ce ne sera pas avant le printemps prochain !

Et les bedons ronds de Lady et Harmony se portent très bien.

Ainsi va la vie. Il n'y aura pas de poulinou blond au printemps, mais j'ai retrouvé ma monture pour quelques mois. Chaque verre à moitié vide est aussi à moitié plein !
 


9 octobre 2013

Ciel safran

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Un vent violent soufflait depuis la veille au soir. La journée avait été splendide, jusqu'à l'arrivée d'un impressionnant système dépressionnaire qui nous apportait de grosses pluies balayées par des rafales à mettre les chevaux à l'abri et une Isabelle dans la maison.

C'est un soudain et étrange changement de lumière qui attira mon attention. Comme si un éclairagiste malicieux avait pointé tous ses projecteurs sur la maison. J'ai relevé la tête de mon ouvrage pour regarder par la fenêtre et j'en eu le souffle coupé par tant d'étrange beauté : le ciel, encore couvert, était d'un jaune safran lumineux ! J'ai sauté sur mon appareil photo et me précipitait dehors...

Toutes les photos ci-dessous ont été prises dans un intervalle de neuf minutes, depuis la galerie, car il pleuvait encore. Vous pouvez les voir en plus grand en cliquant dessus. Toutes les couleurs et la luminosité sont assez fidèlement reproduites.


 Le vent souffle encore, l'épais couvert de nuages baigne dans la lumière d'un soleil en fin de course...
il tombe toujours une fine pluie.





Les chevaux sont ressortis. On voit au loin, plein ouest, la limite de la masse nuageuse... 












Puis la lumière se fait plus éclatante, les flaques semblent d'or en fusion...









Le soleil poursuit sa course vers l'horizon, ses rayons rasent le dessous des nuages, la lumière rosit...









Les pourpres, roses, violets se mêlent à l'or...



Le soleil disparaît à l'horizon, la lumière décline, et je me sens privilégiée de pouvoir assister à tel spectacle. Le temps est suspendu... je reste dehors quelques minutes encore, le temps de voir la magnificence s'estomper...








Moins de dix minutes séparent ces deux photos, dix minutes de pur bonheur !

Je n'avais qu'une hâte : télécharger mes photos sur l'ordinateur et vérifier qu'elles rendaient au plus juste le fabuleux spectacle auquel je venais d'assister afin de pouvoir le partager.

«Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage.»
Albert Schweitzer  - Prix Nobel de la Paix 1952

 Albert Schweitzer : Médecin, musicien et théologien français né en 1875 en Alsace d’un père pasteur qui lui enseigna très tôt le piano. Il commence une carrière universitaire musicale et pastorale avant de terminer par un doctorat en philosophie puis en théologie. Poussé par un humanisme profond, il décide de devenir médecin. Partisan d’un libéralisme dogmatique, il est concerné par la misère africaine et décide de fonder l’hôpital de Lambaréné au Gabon. Son départ en 1913 lui permet de réaliser son rêve jusqu’à ce que la guerre éclate. Renvoyé en France dans des camps d’internements, il ne reviendra en Afrique qu’en 1924. C’est à ce moment qu’il y construira un plus grand hôpital, pouvant se livrer enfin à la médecine humanitaire qui lui tient tant à coeur. C'est en se produisant lors de concerts au piano qu'il réunit des fonds pour subvenir aux besoins de son hôpital. Premier médecin sans frontière, il obtient entre autre titre le prix Nobel de la paix en 1952. Il meurt en Afrique en 1965.

7 octobre 2013

Au fil des saisons

 Paisible automne à Namaspamoos...




 Les feuilles soupirent et rougissent dans l'attente de l'arrivée du viril hiver...




 ... à moins que cela ne soit cette vision de rêve qui les mette en émoi ?





 Les Curlies de Namaspamoos se délectent des dernières bouchées de "salade fraîche", ils ne seront bientôt qu'à l'eau et au foin sec ! (ce n'est pas tout à fait vrai, mais c'était trop tentant comme analogie !)






Après quelques tests et tentatives de push, chacun a trouvé sa place et c'est l'entente cordiale générale.




Cette vision bucolique me ramène à d'autres photos, assez semblables, que j'avais faites en janvier...



En janvier, alors que Chazaam et Chaïma étaient encore avec nous :

Si la belle Chazaam vit heureuses avec ses formidables humains,
la princesse Chaïma, elle,  s'est parée des ailes d'un ange...




C'est pour ça que je ne les avais pas publiées : c'était quelques jours avant son accident et mon coeur était encore trop douloureux et mon âme trop troublée.





Ces photos m'émeuvent, mais elles me rappellent aussi que la vie de nos 4-pattes est bien plus heureuse que celles de bien d'autres équins, et que je n'aurais pu souhaiter meilleur bonheur que le mien, malgré les peines, ou plutôt grâce à elles qui nous rappellent combien la vie est belle... et fragile. Raison de plus pour en apprécier toutes les surprises.

4 octobre 2013

Retrouvailles

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Je crois que la dernière photo que j'avais faite de Passion et Mister était celle-ci :


... qui date quand-même de janvier dernier... et qui est prête à être publiée depuis au-moins aussi longtemp...

Oups !


Passion et Mister ont été séparés quelques temps; Passion tenant compagnie à Hélios et Mister subissant stoïquement les sautes d'humeur d'un Chimo un peu frustré par le peu de mariages qui lui ont été proposés récemment...

Mister a ensuite déménagé dans le parc des filles, le temps que Chimo retrouve le contrôle de son niveau de testostérone. De son côté, Hélios, probablement inspiré par Chimo, se découvrait des envies de califat et Passion gagnait ainsi son billet d'entrée au harem (voir billet précédent).



Ces photos ont été prises au moment des retrouvailles. Il est toujours intéressant d'observer que, même s'ils sont de vieux complices, il y a toujours un test au moment de la rencontre. On ré-établit la hiérarchie, qui aura préséance sur l'autre. Cela commence par l'attitude avantageuse...





... on partage les souffles, en faisant bien attention de ne pas déplacer ses pieds (ce qui indiquerait que l'on cède) même si la position est inconfortable et frise, parfois, la perte d'équilibre.





Et comme on est quand-même de vieux potes, on se fait un câlin...




Mister se demande s'il doit tenir longtemps la position - peu confortable - alors que Passion, bien en équilibre, assure sa position.




Finalement, après un dernier test, il y a statu quo. Ils repartiront exactement en même temps, chacun de leur côté, l'honneur sauf et l'amitié renouvelée.

2 octobre 2013

Ankti aime Passion


En perdant ses bijoux de famille, il y a deux ans et demi, Passion - l'éternel Roméo incapable de passer près d'une fille sans lui dire qu'elle a de beaux yeux, vérifier si elle vit toujours chez ses parents, puis lui demander son numéro de téléphone - s'est infiniment assagi et ne porte plus guère d'intérêt à la gente féminine.

Que cela soit en balade ou en manège, le beau ténébreux côtoie les donzelles sans leur porter la moindre attention. Il partageait depuis et sans trop de heurts ni tension les parcs des garçons, tenant compagnie à l'un ou à l'autre des étalons. Suite à quelques flammèches avec un Hélios soudainement décidé à devenir calife à la place du calife, Passion a dû déménager ses pénates dans le parc des filles. C'était la première fois, depuis sa toute petite enfance, qu'il retournait au harem... Eunuque ou pas, je savais très bien que son apparente sagesse et son indifférence pouvaient n'être que circonstancielles; nous avions pu l'observer avec Mister, il y a des années, lors de son arrivée chez nous, hongre tranquille qui soudainement s'était souvenu qu'il avait été étalon dans une vie précédente. Un transfert rapide dans le parc de Chimo lui avait immédiatement remis les idées en place!

Je n'avais aucune idée non plus quelle place hiérarchique Passion occuperait et cela m'intriguait beaucoup.

Bref, le 10 septembre dernier, Passion faisait son entrée dans le «parc des filles» occupé par toutes les coquines équines, mais aussi tous les autres hongres (Akilédou, Chingko, Mister et Jack).

L'introduction s'est faite en douceur. Comme d'habitude, le troupeau était très curieux et Passion n'a jamais cherché à confronter qui que ce soit, reconnaissant à chacune son statu et sa place hiérarchique. Il faut dire qu'ils se connaissent tous de longue date, même si c'est généralement au travers d'une clôture. Ironiquement, celles qui se sont montrées les plus hostiles à son arrivée ont été... ses filles Azarah et Adana! Et son fils, Akilédou, n'était pas ravi non plus!




Par contre, la nouvelle et jolie Ankti s'est tout de suite montrée intéressée : enfin un mec avec de la maturité, du coffre et si tant tellement de charme !


Passion a aussi remarqué la jolie crème auprès de laquelle il n'avait encore jamais eu l'occasion de se présenter...


 Présentations et salutations dans les règles... On pousse un peu au niveau du grasset pour voir si l'autre bouge (donc cède) tout en s'imprégnant de l'odeur...






 Puis échange de souffles...




 Puis câlin.
Le début d'une amitié...

Depuis, Ankti accompagne très souvent Passion. Cette semaine, elle était en chaleur et lui lançait des invites on ne peut plus précises. À mon grand soulagement, Passion y était complètement indifférent. Ouf! Intégration réussie !