26 juin 2009

Mystère

Je n'ai pas le choix de faire le constat suivant : plus les jours allongent, moins j'ai de temps (libres).

Ces dernières semaines auront été de toutes les teintes de l'émotion et toutes les fatigues, celles de l'âme et celles, plus faciles à réparer, physiques. Si vous suivez le blog de Virginie, vous avez une idée des activités courantes (au sens propre et au sens figuré !) du Ranch. Quant aux maux de l'âme, ils se transmuteront probablement en mots dans un avenir où les jours raccourciront et que l'obscurité me rendra mon clavier.

Plusieurs textes mijotent tranquillement dans mon esprit. Ils viendront en temps et lieu. Rien de sombre, simplement des réflexions que j'avais mises de côté au profit des activités plus prosaïques du Ranch et devant l'émerveillement que l'imminence des naissances, et les naissances elles-mêmes, procurent.

Aujourd'hui, j'offre à mes amis ce petit film passionnant. Non seulement l'artiste est remarquable, mais l'œuvre est belle et touchante. Il m'a été envoyé par une amie chère, en synchronisme parfait avec les émotions qui m'agitaient alors.

Au plaisir et à bientôt !






"Horses know nothing of money, status, beauty or accomplishment…
Horses see only our hearts, and they accept or reject us based on what they find within…
In short, horses do naturally what humans can pass a lifetime without ever mastering."
Mary Miidkiff

6 juin 2009

Des nouvelles...

Bonjour !

Non, non, je n'oublie pas mon blog ! Les journées sont tout simplement trop pleines... en faite, nos journées se remplissent au fur-et-à-mesure que les bedons de nos mamans se vident, principe des vases communicants, si on peut dire !

De plus, notre maison aussi se peuple de nouveaux sourires : dès ce soir, une amie débarque avec ses 4 filles, pour 3 semaines en sol namaspamoosien. Dans une dizaine de jours, une nouvelle stagiaire doit arriver (juste à temps pour les foins !), puis une seconde...

Nous passons toutes nos journées dehors, de 5h30 le matin à passé 20 heures... Profitant des belles journées et qu'il ne fasse pas encore trop chaud pour avancer les travaux, prendre soin des chevaux, jouer avec tous les nouveaux bébés, remplir les grenier à foin, etc.

Ne sachant pas quand je pourrais à nouveau m'atteler plus régulièrement à mon blog (d'autant que Virginie nourrit le sien avec assiduité, donc vous ne serez pas sans nouvelles ;o)), je vous laisse en vous donnant les noms des derniers bébés :

Le fils d'Harmony et Intrigue (Numéro 8) s'appelle Inouï.

Le fils de Nymph et Chimo (Numéro 9) s'appelle Camino.

La fille de Selka et Pirate (Numéro 10) s'appelle Picola.

Nous avons donc eu, dans l'ordre de naissance : Adana, Basaàshka, Akilédou, Marama, Chingko, Pimbina, Hélios, Inouï, Camino et Picola !

Reste le bébé d'Insy et Nanza, à naître en juillet. Ouf !

Et puisque je ne peux pas vous laisser sans une jolie photo, voici, pour les nostalgiques :



Image d'automne, prise il y a quelques mois...

À bientôt !

1 juin 2009

9 avant 8

Je n'ai même pas encore eu le temps d'envoyer les photos de Numéro Huit (Ilébo ? Inoui ? Ikone ?..) que déjà Numéro Neuf nous fait la surprise d'apparaître avec un quinzaine de jours d'avance... (merci à la grosse dépression atmosphérique qui nous est tombée dessus hier soir...)

Donc, un nom en "C" pour un p'tit gars très sympathique, fils de Nymph et de Chimo.
Pourquoi pas "Caboche" ?

Voici les photos, encore toutes chaudes sorties de l'appareil !

Clin d'oeil d'un nouveau-né déjà cabochard... Caboche risque de lui rester !




Je suis frisé-serré de partout partout !




Pause bar-à-lait...




... et pause "bisou maman".





Pendant ce temps, dans un autre pré, Numéro Huit (Inoui ? Ilébo ? Ikone ?...) découvre les joies du pâturage verdoyant en compagnie de sa maman...

Son faire-part de naissance, envoyé à sa future maman d'outre-mer par sa sage-jument épuisée par une nuit complète en écurie à surveiller le farceur exubérant, se lisait comme suit :

«Il est Ici l'Innocent fils d'Intrigue et Harmony, Ignorant, sans doute, qu'Il Initiera d'Innombrables Incendies, nos coeurs n'étant pas Ignifuges.

Il ne manque ni d'Initiative ni d'Insolence, Il Inspire Immédiatement l'Idée de lui Implanter d'Innombrable noms en I. À commencer par Ignace, vu son Indomptable envie de se mettre debout Impétueusement, de manière Irréfléchie et Irrationnelle, provoquant un Impact douloureux avec Isabelle.

Impossible de rester Impavide, Imperturbable, Indifférent, Inébranlable, Insensible et Impassible devant cet Irrésistible Insouciant !»