31 mai 2012

Semaine des princesses : Chazaam !

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Chazaam ! Une habituée de ce blog, surtout pour ses séances de jeu avec sa fidèle amie Frimoos...

Chazaam dont je n'ai pris qu'une photo ces derniers jours. Pourtant, elle est colleuse et parfois même envahissante, avec une manière bien à elle d'exiger que vous lui grattiez le popotin...

En fait, Chazaam est probablement la plus garçon manqué de toutes nos princesses. Elle aime les jeux physiques et, avec sa carrure plus proche de la lutteuse que de la danseuse étoile, elle impressionne lors de ses show de boucane (galopades effrénées qui soulèvent des nuages de poussière digne des meilleurs westerns...)

Tout ça pour dire qu'il faut que je fouille dans les archives pour vous présenter plus qu'une photo d'elle. Le choix est difficile, j'en ai tellement !

Vous pouvez aussi la retrouver sur tous billets dans lesquels elle apparaît en cliquant sur son nom : Chazaam!

Chazaam, ouvre-toi !

L'air de contentement absolu de Chazaam qui subit des gratouilles...




 Chazaam caméléon, qui alterne poils blancs et poils rouges en quantité variable selon les saisons...



 Chazaam tout en douceur alors qu'elle était encore pouliche...





 Chazaam qui danse en automne...




Chazaam qui danse en hiver...





La magie émouvant d'une naissance : Chazaam !
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30 mai 2012

Semaine des princesses : Chaïma

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Princesse des princesses, Chaïma possède une classe et une élégance innées. Même décoiffée, elle est irrésistible et fait craquer les plus endurcis.

Chaïma est aussi celle qui m'a confirmé que d'essayer de prédire la taille adulte qu'un poulain fera est un exercice futile, vain et prétentieux. Car Chaïma défie les statistiques et pousse comme un bambou : en souplesse et à une vitesse incroyable.

Toute en jambes, à deux ans, elle a les fesses plus hautes que celles de sa maman Adelita.

Et si toutes les filles d'Adelita sont des joyaux, celle-ci est un diamant. Sans parti pris, car je les aime toutes: elles sont toutes belles, charmantes et souvent clown !

Cette photo (à gauche), ainsi que les deux ci-dessous ont été prises la semaine dernière.

 Chaïma a de la classe. Une classe et un raffinement que l'on retrouve aussi chez sa grande soeur, Soukyna (que l'on aperçoit derrière elle). Chimo et Adelita peuvent être fiers de leurs filles (sans oublier Chandana, chez Audrey, une copie presque conforme de Soukyna, une autre princesse de Namaspamoos qui vit dans le royaume du Saguenay-Lac St-Jean).




 Jolie, jolie, jolie Chaïma !


Et ces photos prises il y a quelques mois et que je n'avais pas encore eu l'occasion de publier :

Celle-ci du mois d'octobre... encore des allures de poulain.



 Et celle-ce de janvier, avec son joli manteau d'astrakan.


Et pour ce remémorer son arrivée : http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/search/label/Cha%C3%AFma?updated-max=2010-04-08T07:06:00-04:00&max-results=20&start=7&by-date=false

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29 mai 2012

Semaine des princesses : Alya

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Deuxième princesse de la semaine et toujours par ordre alphabétique afin de ménager les susceptibilités, voici Alya-les-beaux-yeux.

Alya ying et yang, Alya changeante. D'abord de couleur, née alezan brûlé, sa robe pâlit avec chaque saison. Ensuite d'énergie, car capable de zénitude totale lors de séances de câlins, tout en étant extra-énergique sous la selle, totalement branchée sur son humain.

Ironie du sort, je n'ai pris qu'une photo d'elle, la semaine dernière, alors qu'elle somnolait auprès de la barrière; elle n'apparait donc pas dans toute sa splendeur :








Il y a ensuite ce petit portrait que je n'avais pas publié, pris en novembre dernier alors qu'elle portait son joli manteau de mi-saison :




Il faut donc que je puise dans quelques archives afin de poursuivre la galerie :

Toujours l'automne dernier, en chaussettes de boue...




 Puis un portrait d'hiver.. ying




..et yang


Et cette image, célèbre et célébrée, que l'on retrouve sur toute les pages de notre site :






 Alya la tendresse...
photo : Pascale Simard



Alya la complicité...



Et ma préférée, souvenir d'un petite demoiselle aux yeux de biche, racée et pleine de caractère :

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28 mai 2012

Semaine des princesses : Adana

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Avec l'arrivée prévue de quatre stagiaires, toutes féminines, et au regard des photos que j'ai prises ces jours derniers, par l'autorité que ce blog me confère, je décrète cette semaine : Semaine des princesses !

Je vais vous les présenter à l'état brut, sans froufrous et décoiffées. Beauté naturelles... puis, plus tard dans l'été, avec l'aide des stagiaires, j'espère pouvoir les montrer pomponnées en véritable créatures de magazines... De quoi répondre aux vœux de tous, amateurs de beautés sauvages comme aux passionnés de pin-up sophistiquées !

(Hum ! Je ne suis pas certaine que «sauvage» soit un terme qui convienne pour nos Curlies-pots-de-colle, m'enfin !)

(«sophistiquées» non plus, d'ailleurs...)

Voici donc, par ordre alphabétique (pour ne pas faire de jalouses), miss Adana, qui devrait faire ses premiers pas sous la selle d'ici quelques semaines, une fois qu'elle aura remplacer une partie de ses bourrelets appétissants par des muscles de sensuelle star hollywoodienne !

 (On peut toujours rêver...)


 Miss Adana qui m'en veut toujours pour le coup de ciseaux à sa crinière inégale...
comme si elle était mieux maintenant ! (t'inquiète pas poulette, ça va repousser...)




 Adana, le crin en bataille et qui n'a pas tout à fait finit de muer. Adana qui se décide à exhiber des poils
blancs épars, mélanger à sa magnifique robe noire... maman, m'aurais-tu aussi légué du rabicano ?




 Adana la curieuse. Adana l'affectueuse. Adana la tressailleuse qui cherche tant à plaire !
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20 mai 2012

Mam'zelle Hazelle

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Mademoiselle Hazelle a un an... déjà !

Une année sépare ces deux photos (oui ! oui ! C'est bien la même pouliche !) :



Vous souvenez-vous, l'été dernier, quand nous supputions sur la couleur de sa robe ?



Toujours aussi élancée et amorçant une adolescence qui s'annonce dégingandée, Hazelle la gazelle est tout simplement immense et magnifique. Il est temps que je prenne des photos qui lui rendent justice. Celle-ci, prise à contre-jour et en vitesse alors qu'elle faisait la sieste, me faufilant entre deux nez inquisiteurs de Curlies curieux (je sais, c'est un pléonasme !),  permet au-moins de nous donner une idée de son développement :







Mam'zelle Hazelle grandit aussi en sagesse et son nez si doux appelle les bisous !


Il y a un an, je vous racontais sa naissance sur ce blog : http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/2011/05/mysterieux-miracle.html

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17 mai 2012

Sous les frisous, l'or...

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La majorité des chevaux ont terminé leur mue. Il leur reste un peu de sous-poil, mais le plus gros est tombé et meuble maintenant les nids des oiseaux de toute la région.

Pour sa part, Chumani prend son temps pour abandonner son doux et crème manteau d'hiver, nous faisant languir de la voir enfin dans sa robe d'été dorée. Car elle fait partie de ces coquettes qui suivent la mode des saisons. Quel contraste avec les photos de cet hiver !




 Ont dirait qu'elle a conservé des bas de laine pour ne pas prendre froid durant les dernière nuits fraîches...

Elle sera bientôt toute dorée, avec la crinière et la queue blondes, comme sa demi-soeur Onni (la maman d'Hazelle) que l'on aperçoit à côté d'elle... Pas de doutes, Chumani, c'est de l'or en barre...
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15 mai 2012

Hors-saison

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Hier, je faisais l'inventaire des photos afin de voir lesquelles pourraient être utilisées pour le blog... Force m'est de constater que j'ai pris du retard dans leur publication ! J'en ai toute une série de prêtes, mais qui sont résolument hors-saison...

Comme celles-ci :



Ou celle-là :



Ou bien cette autre :




D'autant que depuis le début mars, j'ai pris très peu de photos des chevaux; alors quand j'ai téléchargées celles prises ces derniers jours, le contraste est saisissant. Elle ne sont pas encore triées, mais je compte bien vous les montrer avant la fin de la semaine.

Je vous en mets une dernière, pour vous rafraichir les souvenirs et vous laisser sur un sourire !


12 mai 2012

Leçon de désensibilisation

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Journée radieuse, fraîche à souhait, mais avec un vent encombrant...

De la fenêtre du salon, je contemple les chevaux, me demandant lequel sera ma «victime» aujourd’hui. En effet, depuis six semaines, lorsque mes activités me le permettent, j’essaie d’avancer les travaux à faire autour et dans la maison, tout en me consacrant à au-moins un cheval par jour, évaluant le travail à faire avec chacun, les petites réticences, les acquis, les besoins. En gros, je me fais plaisir tout en préparant le terrain pour l’arrivée des stagiaires. Il me sera ainsi plus facile de leur assigner les chevaux à travailler et les missions à accomplir; que cela soit de ne pas avoir peur d’un drapeau, de se faire doucher sans broncher, de respecter notre bulle (on peut faire des bisous sans écraser les pieds de l’objet de notre tendresse, ce qui est fortement apprécié quand le bisouteur pèse quelques centaines de kilos et que le bisouté possède des orteils démunis de sabots...), d’améliorer le travail à pied ou porter son premier cavalier.

Après trois jours gris, froids, pluvieux et venteux, ce soleil est inspirant, malgré le vent rébarbatif... et si justement j’utilisais le vent comme allié pour désensibiliser Passion au drapeau ? Car mon cher gros a décidé qu’il n’aimait pas les tissus qui l'effleurent et, conséquemment, les tapis de selle. Je n’ai aucune idée d’où lui vient cette frayeur, mais il est temps d’y remédier.

J’ai appris que la meilleure façon d’aider un cheval à passer par dessus une frayeur et de l’amener à réfléchir est de le mettre en liberté dans le rond de longe, ce qui lui permet de céder à son instinct de fuite, tout en n’échappant pas au «monstre» qui l’effraie. Le but n’étant pas de le terroriser ni de le pourchasser, mais de le faire réfléchir à la situation, une fois que la décharge d’adrénaline ne fait plus effet. Et un cheval qui réfléchit est un cheval qui apprend et qui évalue la situation de son point de vue, plutôt que de se faire imposer une situation. C'est bien plus agréable et plus sécuritaire, tant pour le cheval que pour son humain.

J’ai aussi appris que tous les chevaux n’ont pas le même tempérament, la même curiosité. Comme nous, ils ont leurs qualités et leurs défauts. L’avantage de Passion est que, comme sa maîtresse (qui se ressemble s’assemble ?), il est gourmand. Il est aussi joueur et intelligent. J’ai décidé d’utiliser ces atouts en ma faveur.

Je suis allée chercher le drapeau - une vieille taie d’oreiller blanche clippée sur une sorte de badine - ainsi que le bare-back pad, un tapis dos-nu qui est une espèce de tapis de selle coussiné munis d’une sangle et qui permet de monter avec les mêmes sensations qu’à cru, mais en conservant des fesses sèches et exempts de poils. J’ai planté mon drapeau dans un cône au milieu du rond de longe et installé le pad sur la barrière. Une fois ma poche remplie de bonbons (gros morceaux croquants fait à base de luzerne, huile de canola et autres délices équins), je suis allée chercher Passion dans son pré. Évidement, Akilédou, Camino, Hélios et Baabul étaient très déçus que je ne les choisisse pas. Il a fallu que je m’arrête à chacun pour lui faire un câlin, étapes obligées d’une bonne séance de travail. Ensuite, Passion ayant obligeamment plongé sa tête dans le licou, nous voici en route pour l’aventure.

Au beau milieu du rond, le drapeau claque au vent. Il attire l’attention de Passion, sans l’empêcher de rentrer calmement dans l’enceinte. Je le libère et l’observe. Il décide de marcher un peu, surveillant le drapeau du coin de l’oeil. J’estime que son degré d’inconfort est de 3 ou 4 sur une échelle de 10. Je lui donne encore une minute et, oubliant le drapeau, son attention est finalement attirée au loin par Hélios, que j’ai mis en liberté dans le jardin par la même occasion. J’en profite pour m’avancer vers le centre et prendre le drapeau en main, l’élevant un peu. La tête de Passion s’élève  d'autant et il part au petit trot. Je reste sur place, m’arrangeant pour que le drapeau prenne bien dans le vent et s’agite, sans que j’ai à me déplacer. Je me suis mise dos au soleil, comme ça, je peux surveiller Passion, lorsqu'il passe derrière moi, en regardant son ombre, sans avoir à me retourner. Je respire, détend mes épaules, le laisse tourner un tour, deux tours... au deuxième tour, il donne un coup de cul libérateur de frustration. Le troisième tour se fait au pas et il s’arrête face à moi. Brave Passion, ça a été beaucoup plus rapide que je m’y attendais. Je le félicite et l’encourage à venir me voir. Il hésite, réfléchit, puis s’approche. Il effleure le drapeau du bout du nez et se voit offrir un bonbon : alors ça c’est chouette ! J’agite un peu le drapeau et il recule. Dès qu’il s’arrête, j’arrête aussi et l’encourage à revenir, ce qu’il fait assez vite. Un bonbon, puis je commence à le toucher avec le drapeau. Il n’est pas certain d’apprécier, mais à chaque signe de bonne volonté de sa part et de détente, il a droit à des félicitations et à un bonbon. Soudain, il recule d’un pas, me regarde intensément et je pourrais jurer que je l’ai vu sourire : il vient résolument à moi, fait exprès de passer dans le drapeau, me laisse lui passer le drapeau sur le dos, et tout le corps, se retrouve avec une taie d’oreiller sur la tête, le sourire aux lèvres gourmandes : il a compris ! S’il suffit de se laisser décoiffer par un bout de tissu pour avoir droit à  des félicitations (orgueilleux !) et à des bonbons, allons-y de bon cœur !

Je fais ensuite le même exercice avec le pad. Il ne se pousse même pas, mais tressaille un peu au contact. Cela lui prend moins d’une minute pour comprendre que le principe est le même : je reste zen et tranquille pendant qu’on me jette ce pad, d’un côté comme de l’autre, sur le dos, le cou, les fesses, alouette ! Et les câlins et les bonbons abondent. Il sait aussi, depuis longtemps, qu’il ne faut pas quémander et attendre l’ordre pour prendre les bonbons, mais dans son enthousiasme, il oublie quelques fois et il a droit à un rafraîchissement de mémoire.

Super séance, je suis ravie et Passion semble content aussi. Je l’emmène brouter un peu dans le jardin, en profite pour lui remettre le pad sur le dos alors qu’il broute; ça se passe bien. Mission accomplie pour aujourd’hui !

  • Note  de l’Auteur : Et non, il n’y a pas de photos. Lorsque je travaille avec un cheval, il mérite toute mon attention, tout le temps. Je ne peux pas être à la fois photographe et acteur, et si personne n’est disponible pour prendre des photos, il n’y en a tout simplement pas. D’où le silence de ce blog ces derniers temps. Finalement, j’ai pensé qu’il valait mieux donner des nouvelles sans photos, que laisser un grand vide.