27 février 2009

Nourrir





Avec 26 chevaux qui vivent à l'extérieur à l'année longue, il faut une certaine organisation pour que l'heure des repas ne devienne pas une corvée qui nous prenne toute la journée.

En hiver tout particulièrement, il est essentiel que nos chevaux aient accès à un foin de qualité, 24 heures sur 24, beau temps, mauvais temps. Ils ont également de l'eau en permanence, des blocs de sel à lécher et de gros blocs (250 kg) de vitamines et minéraux à croquer.

Quand la température descend et demeure au-dessous de -12°C, le chevaux brûlent autant de calories qu'ils en ingèrent en mangeant à volonté. Et contrairement à la croyance populaire, le foin les réchauffe mieux que le grain ou les concentrés.

Nous avons installé de grands râteliers dans deux des pâturages, là où il y a le plus d'occupants; soit le parc de "Chimo" et celui "des filles". Ces râteliers nous permettent d'entreposer d'énormes bottes de foin de 370 kg qui "tiennent" deux ou trois jours. Nous distribuons 6 bottes de 370 kg, par semaine, en moyenne.

Nous n'avons qu'un petit tracteur, sans fourches à l'avant, alors transporter ces énormes bottes demande toute une expertise qu'André a bien développée : utilisant la pelle du tracteur (trop petite pour contenir une botte), il fait basculer la botte et la récupère sur la pelle. Une fois la botte en équilibre, nous l'attachons avec de grosses cordes, non seulement par mesure de sécurité, mais aussi parce qu'il est ainsi plus facile de les déposer délicatement dans les râteliers (je n'ai pas encore fait de photos documentaire pour cette partie, je vais essayer d'y penser cette fin de semaine).

Ensuite, je me dépêche d'aller ouvrir les barrières et surveiller les chevaux - qui ne sont absolument pas impressionnés par le tracteur. Il faut toujours que je les pousse, par peur qu'ils ne se fassent écraser... (soupir)

Pour les trois autres plus petits parcs, ceux de Passion et Augustine, Pirate et Cachou, Nanza et ses copines, je vais leur amener des rations matin et soir, en utilisant le petit traineau tiré par le VTT ou avec une petite remorque quand le couvert neigeux n'est plus suffisant. Ces trois parcs, plus petits, n'ont pas non plus d'abreuvoirs automatiques et isolés, donc j'apporte l'eau par la même occasion. Quand il y a trop de neige ou par jour de blizzard, j'utilise une luge que je tire "à la main". Même chose quand j'oublie de faire le plein d'essence du VTT...

Mais ça tient en forme et les chevaux sont toujours ravis de me voir arriver !

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