30 novembre 2010

Irrésistible !


Heureusement que je suis allée faire quelques images hier ! Il pleut à boire debout et il vente à écorner un toro de corrida... Soupir...

J'allais donc vous mettre la suite des photos de Selka que j'avais prévu publier hier, quand je me suis dit que j'allais d'abord transférer les photos de mon appareil à l'ordinateur, histoire de me donner une idée de ce que j'avais mis en boîte...

La séance de photos s'est bien passée tant que la troupe, totalement léthargique et ensommeillée, s'imbibait de soleil. Par contre, dès que j'ai été repérée, je n'ai pu que constater que - sieste ou pas - un Curly ne sait toujours pas résister à l'appel de cet étrange boitier noir que leur Isabelle trimbale souvent dans leur pré... entre les nez sur l'objectif et les machouillages de la bandoulière juste au moment où je m'apprête à faire clic (et donc d'obtenir une magnifique photo floue), il n'y avait plus rien à tirer de la séance de prise de vue et j'ai dû me résoudre à ne que leur faire des câlins et des grattouilles...

Par contre, au vu de ce que je viens de télécharger dans mon ordinateur, je peux vous assurez que la récolte a nez-en-moins été intéressante. Tellement intéressante que je ne peux que vous en donner un aperçu. Et vous comprendrez pourquoi j'ai intitulé cette chronique "Irrésistible ! "

Je tiens cependant à prévenir les âmes sensibles que la photo qui va suivre, par son sujet et sa position, pourrait... euh... disons... surprendre...

N'ayez crainte, le sujet, malgré sa position compromettante (pour sa réputation), n'est cependant pas classé XXX.


En tout cas je ne pense pas...


Enfin, j'espère...


Vous êtes prêts ?


Voici donc Akilédou, en pleine sieste et dans toute sa splendeur :




Et moi qui m'inquiétait qu'en le faisant castrer, il perde son sens de l'humour et de l'originalité...

Manifestement, il a laissé ses bijoux de famille chez le vétérinaire et il a oublié sa dignité au vestiaire !

Sacré Akilédou !



29 novembre 2010

Le temps des photos


J'étais en train de préparer les photos de mon prochain message quand je me suis dit qu'il était complètement idiot de rester enfermée alors qu'un tel soleil m'attendait dehors. D'autant que des tonnes de pluies sont attendues pour trop bientôt. (J'ai beau faire la danse de la neige, elle se fait chiche et boude mes demandes et ma jolie mon étrange chorégraphie).

* * *

Il fait très beau. Vraiment très beau. Avec un ciel tout bleu et un soleil de fin d'automne qui fait une belle lumière jaune, même en plein midi.

Et pas trop froid, un élément essentiel dont il faut tenir compte quand on s'apprête (ENFIN !!!) à aller prendre quelques photos de la harde assoupie (ben oui, c'est l'heure de la sieste, même pour les chevaux !), car la froidure paralyse l'index, indispensable outil pour déclencher l'obturateur... Des années de pratique m'ont appris que le gant idéal du photographe n'existe pas... à ma grande déception, d'ailleurs. Bizarrerie de la nature, la main qui fait la mise au point se congèle moins vite que l'index de l'autre main, même si c'est l'index le plus rapide de toute la région du Haut-Richelieu.

* * *


Alors je vous laisse sur un avant goût du blog de demain...



22 novembre 2010

Yoda

Yoda. À ne pas confondre avec Kuda (la chèvre), même si elle (la chèvre) confond avec elle-même et répond à l'appel de ce qui n'est pas son nom.

Ça va ? Vous suivez ? Pour résumer, ce que je veux dire, c'est que Yoda n'est pas Kuda, même si éventuellement, la sonorité des noms peut porter à confusion (surtout pour une chèvre)...

Mais puisque ce n'est pas de Kuda, mais bien de Yoda dont je veux parler ce matin, cessons de tourner autour de cette pauvre chèvre qui risque de finir en bourrique si je n'arrête pas de lui parler de Yoda (Kuda : «Oui ? Quelqu'un m'appelle ?») (Isabelle : «mêêê non !!!»)

D'ailleurs, certains de mes élèves l'appellent Gouda (qui ? ben Kuda !) quand ce n'est pas Antoinette. Mais je m'égare (tchou ! tchou !)

Euh ? si j'ai bu ce matin ? Ben non. Je ne bois pas (sauf un p'tit porto, très exceptionnellement, surtout au Portugal, et uniquement pour ne pas froisser nos hôtes... Quoi le p'tit verre de Porto de la semaine dernière ? Non, je n'étais plus au Portugal. Mais c'était en souvenir... pis c'était la semaine dernière, alors y'a prescription et pas de quoi en fouetter un chat ! Justement, parlant de ça chat, allez-vous enfin me le laisser sortir du sac ? Non, mais, ça m'obstine et chicote pour une ou deux élucubrations même pas éthylliques et du coup j'en perds ma langue au chat.

Revenons à nos moutons chèvres chats.

Yoda (Kuda : «oui ?») est arrivé chez nous au début du mois, petit boule de poils roux qui avait vu le jour tout juste 5 ou 6 semaines plus tôt. Comme ces petites bêtes grandissent et évoluent à vue d'oeil, le voici déjà, âgé de 8 semaines et prêt à découvrir le vaste monde :


Maître Yoda sur un poteau perché...
En fait, il est sur la clôture de la carrière. Un beau point de vue sur le monde pour un si petit chaton.






 Que de festive pilosité ! Et vu que c'est un ronronneur, Yoda vibrisse facilement de plaisir !

Mais pour l'instant, Yoda s'interroge plutôt sur la suite de ses activités. Il a déjà exploré l'écurie et ses alentours. Il est perché sur sa barrière de bois et observe les environrons...




J'm'ennuie...





Le rayon de soleil est agréable, mais j'm'ennuie quand-même...






 Merci Sally de t'être approchée ainsi ! Ouaa! C'est doux, c'est chaud !

Ça bouge un peu, mais pas trop (on parle quand-même de Sally dont la devise est : «Doucement le matin, lentement le midi et pas trop vite le soir. »
Mais Sally est un ange. Un ange parfois têtu, mais un ange de douceur et de gentillesse.
Et Sally est la maman d'Hélios (cette information n'a aucun lien avec l'histoire que nous occupe, mais c'est une précision, comme ça, en passant).



 Bon voyons ce qu'il y a d'autre à explorer... Zut ! On s'est éloigné de la clôture ! Comment vais-je faire ?




 La montée fut raide, mais le point de vue valait l'effort !





Un chaton ne peut résister à l'appel d'oreilles qui bougent !




Quand je disais que Sally était un ange, il n'y avait
aucune exagération de ma part ! D'autant qu'elle est en liberté
donc libre de se débarrasser des dents pointues qui lui mordent les oreilles !




 Une nouvelle amitié est née !
Depuis ce jour Yoda s'installe sur le dos
d'un cheval chaque fois que l'occasion se présente...



Et à la fin de ces longues journées de labeur, rien de tel que de prendre un repos bien mérité là où rien ne peut nous arriver :



Sur LE coussin, sous la chaude et rassurante protection de son suzerain !
(Oups ! Correction ! Quand j'ai préparé mes photos, j'ai fait des "copier/coller" pour les © sauf que cette photo et la suivante ont été prises par André, ma tendre moitié... Mille excuses !)

(mais, dans un sens, vu qu'André est ma tendre moitié, je suis donc son autre moitié itou...
donc ma faute est-elle déjà à moitié pardonnée (?)) 



Un ami, c'est bien...




Deux, c'est mieux !
(cette photo aussi a été prise par André ! Mea maxima culpa !)

13 novembre 2010

Jeux de (grands) garçons

Bon, ben, me revoilà ! Où en étais-je, donc ? Ah oui, la petite séance de jeu de Passion et Taz, dans le manège, par un joli et tôt matin d'automne...

Pour nous remettre en situation, il avait beaucoup plus la veille et l'avant-veille et puisque ce #$%#* de Taz n'avait rien trouver de mieux, pour passer le temps, que de démolir leur abri, il avait fallu que je rentre ces deux messieurs à l'écurie, pour les protéger du déluge et des vents violents, car il faisait plus que frisquet.

Après un presque 48 heures en box, ils avaient bien hâte de se dérouiller les jambes et je me suis dit qu'un détour par le manège leur permettrait de les laisser s'exprimer, sans risquer qu'ils ne glissent et se blessent.

Les photos ne sont pas de la meilleure qualité, petit appareil et lumière de point du jour obligent, mais l"atmosphère y est !


Pour commencer, un échauffement prudent, au petit trot, histoire de tester la qualité du terrain...




Puis une séance d'étirement, passage obligé de tout sportif sérieux...




Augmentation de la cadence, on passe à l'allure supérieure, galop moyen et confirmation que la machine fonctionne parfaitement !




Et on relève les allures, galop bien cadencé, en direction de la photographe, car c'est bien plus rigolo de faire semblant de lui foncer dessus en l'évitant à la dernière minute... L'engueulade est immanquable, mais le fou rire aussi, elle sait bien que c'est du jeu !




On passe aux choses sérieuses et l'exubérance est de mise !




Et on galope dans un sens...




Et on trotte dans l'autre direction...




Avec des changements de pieds, des demi-tours et des effets de crinière.



Naseaux dilatés, regard concentré, on met libère tous les chevaux-vapeur !




Et pendant tout ce temps, Taz essaie de suivre. Il tente même de prendre les devants...




Mais se fait dépasser en moins de temps qu'il me faut pour écrire : «Ouf ! »



Passion rattrape Taz sur le tour suivant, bon prince, il ralentit et adapte son rythme à celui de son copain.




Requinqué, Taz retrouve un second souffle et pose ses sabots dans les pas de Passion.




Et c'est reparti ! À fond les ballons, avec le coup du galop à fond de train !




Décidément, Passion tient plus la forme que Taz, pourtant plein de bonne volonté...




Pour se donner un genre et tenter de concurrencer l'Allure de Passion, Taz grappille une petite tige de mauvaise herbe, il trouve que cela lui donne le style Jolly Jumper...





Jolly Jumper qui est reconnu avoir été le cheval le plus rapide de l'Ouest, il y a donc une réputation à soutenir !





Un peu boueux, mais il sait lui aussi s'exprimer joliment...




Allez ! Beau Blond ! Nous t'admirons tous ! (il faut bien flatter son égo, ce n'est pas facile de vivre dans l'ombre de Passion)...






Vous avez remarqué le «H», de travers, sur la clôture ? C'est évidemment Taz qui l'a redressé à sa manière. Ce blondinet adore jouer avec tout ce qui a le malheur de lui tomber entre les lèvres...




Ne soyez pas dupe de son air angélique, c'est un farceur ! (En plus, il a des taches de boue sur les fesses, ça ne fait pas du tout sérieux...)






Petit galop à contre-jour, pour nous faire oublier toutes ces bêtises qu'il a faites et que je vous ai racontées !


1 novembre 2010

Ô Temps suspend ton vol !


La semaine qui vient de se passer est... passée. Si vite que j'en suis encore à me demander par quel enchantement toutes ces heures ont pu disparaître ainsi. Encore une farce de l'automne qui nous souffle le chaud et le froid (24°C jeudi, 4°C vendredi...), le soleil, la pluie et la neige.

Même les arbres ne sont plus certains où ils en sont. La majorité s'est dépouillée de ses feuilles mortes (qui se ramassent à la pelle, on le sait bien), alors que d'autres hésitent encore à lâcher leur chlorophylle en tâtant tout doucement, de la pointe de la branche, l'air du Temps...

Semaine en dents de scie, avec des heures sur la route, des heures à patauger dans la boue, des heures nocturnes à patrouiller le jardin dans l'espoir de surprendre le monstre qui s'attaque à nos canards (nous n'aurons pu que l'effrayer, sans le voir, et lui faire abandonner sa proie, malgré tout blessée à mort) et d'autres heures, enfin, à pester devant un ordinateur qui s'obstine à me donner des chiffres déprimants de comptabilité.

Malgré tout, je suis parvenue à jouer un petit moment avec Passion et Taz, que j'avais mis en liberté dans le manège, petit interlude jubilatoire, autant pour eux que pour moi.

J'ai pris quelques images, dont voici un avant goût. La suite un peu plus tard, quand j'aurai re-denouveau l'occasion de m'asseoir quelques minutes devant l'ordinateur. Disons que c'est un apéritif !


Détente bien appréciée, par un tôt matin d'automne...

Je suis toujours ravie de l'admirer... et terrifiée à l'idée que l'envie lui prenne de faire
la même chose un jour que je serai sur son dos, croyant me faire plaisir, puisque j'ai
l'air de tellement apprécier quand il se donne ainsi en spectacle...