27 août 2010

Comme chien & chat

«S'entendre comme chien et chat.»

Définition que l'on retrouve dans la plupart des dictionnaires : ne pas s'entendre; être dans l'impossibilité de s'entendre; être en perpétuel conflit.

Je crois qu'il y a urgence de revoir le bien-fondé de cette expression.

Vraiment.

Puisque je vous le dit.

Preuve à l'appui :




Frimoos et Jules pris en flagrant délit de bisoutage


Quelqu'un a-t-il un contact à l'Académie française ou à l'Office de la langue française ?


Le sourire est plus intéressant que le rire, il laisse quelque chose à deviner
De vous à moi. Anne Barratin (1845 -1911)

26 août 2010

Ciel de juin



Zen...

L'avantage de la photo, c'est que l'instant est immobile, perpétuant la sensation ressentie au moment de la prise de vue.
Alors qu'une minute plus tard, le soleil avait déjà complètement disparu derrière la ligne d'horizon.

L'avantage de la photo, c'est qu'il n'y a pas les moustiques.

Mais il n'y a pas le chant des grenouilles non plus. Ni les ébrouements des chevaux. Ni les hurlements des coyotes.

On partage ce qu'on peut.



«J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé
Voltaire

25 août 2010

Étrange

Au Domaine du Ranch Namaspamoos, nous élevons des chevaux très particuliers :
Ils sont curieux, gentils, intelligents, doués d'un sens de l'humour certain, ils sont, bien entendu, hypoallergéniques et la plupart arborent une surprenante toison d'hiver ondulée, voir frisée...

Ils ont également un sens original du confort : pourquoi se coucher dans le moelleux de l'herbe du pâturage quand on peut jouir de toutes les aspérités de la terre battue ? On se le demande...

Je crois que je vais les rebaptiser: Ying et Yang...



Je ne sais pas à quels jeux ces p'tits gars avaient joué un peu plus tôt, mais manifestement la partie a été épuisante.
Éreintante.
Exténuante.
Une bonne sieste semble de rigueur.

Pas facile la vie de poulain...




Étrange...


À quoi peuvent-ils bien rêver ? 



Photos : Ninon Gautier
(ou Isabelle Émeriau ??)
stagiaires de la cuvée 2010,
souriantes et redoutables
avec leurs appareils photos.
«Celles qui cliquent plus vite que leur ombre».

24 août 2010

Molo le mâtin

rEn m'installant devant mon clavier, je me suis dit que la remise en blog devait se faire en douceur, afin de ne pas risquer froisser un muscle de mon cerveau ralenti par la privation d'activité bloguienne durant 74 jours (voir blog précédent), ou d'effrayer le loyal lecteur avec des textes trop longs et laborieux...

Voici donc : Molo, le mâtin (à ne pas confondre avec l'interjection : Molo ! le Mâtin ! qui est une aventure beaucoup plus périlleuse à vivre, ainsi, dès potron-minet...)

Molo est un résident fidèle de notre porche, n'hésitant pas à s'installer confortablement sur le perron même de la porte de notre maison, du crépuscule aux aurores, veilleur attentif à contrer toute intrusion intempestive de coléoptères téméraires et, il faut bien l'admettre, quelque peu suicidaires.

Repu et content, Molo passe ensuite la journée à sommeiller sous les buissons, s'enivrant du parfum de la monarde, de la violette ou de la verge d'or (selon la saison).

Quel ne fut donc pas notre désarrois lorsque, il y a quelques jours, nul Molo à notre porte ! Sachant que Molo affectionne autant la porte de la cuisine que celle du bureau, nous nous précipitâmes, le coeur confiant de le trouver devant l'autre entrée. Que nenni ! Nul Molo ! Une absence aussi singulière avait de quoi nous inquiéter, d'autant que nous ne connaissions pas d'ennemi à Molo...

Une fouille attentive dans tous les coins du jardin que nous savions qu'il affectionnait ne donna pas plus de résultats. Le coeur inquiet, il nous fallut pourtant poursuivre nos activités quotidiennes, car notre charge d'âmes ne se limite pas à Molo.

Le lendemain, à l'aube, toujours pas de Molo devant notre porte. Je commençai à craindre le pire... Quelques heures plus tard, d'un ton pressant mais avec une note amusée dans la voix, André me convie dans le salon. Là, sous la fenêtre et empêtré dans les poils perdus par les chiens et chats de la maison, se tient un Molo penaud et contrarié. Il y avait eu pas mal de va-et-vient les soirées précédentes et probablement que, voyant ainsi la porte grande ouverte sur un nouveau monde, anticipant une chasse aux trophées délicieux, le gourmand Molo s'était lancé dans une expédition de découverte intra muros... se retrouvant prisonnier lorsque la porte se referma...

Le méli-mélo se termine sans mélodrame. Molo regagna ses pénates, sain et sauf. Néanmoins, il dut se soumettre à une séance de photos, Isabelle voulant immortaliser les retrouvailles...

Voici donc Molo, dans toute sa splendeur !



Molo possède de jolie narines bien rondes...



...et un oeil pailleté d'or, magnifique !




De petits doigts qu' E.T. ne renierait pas...




...et une peau semblable à le pelure de certains fruits exotiques (vous comprendrez que les poils ne lui appartiennent pas !)




Les lèvres pincées et le «sourcil» relevé, voici l'air hautain d'un Molo vexé.





Il faut dire que de se retrouver ainsi «empoilé» ne sied pas à son standing...



Molo se demande bien quand la séance photos va finir...

23 août 2010

74

Deux mois et demi.
Plus de dix semaines.
Soixante-quatorze jours pour être plus précise...
(ou, pour mes amis Suisses : septante-quatre jours)
74 jours de silence.
74 jours sans photo publiée.
74 jours occupée à mille autres choses,
74 jours à me languir de mon blog et de ces moments précieux qui n'appartiennent qu'à moi. Plaisir tout personnel que je partage ensuite avec qui le veut bien (peut-on vraiment être égoïste et altruiste à la fois ?)
74 jours à y penser et au-moins 74 idées d'entrées de blog possibles !

Et presque 74 jours sans faire de photos. Pas tout à fait, mais presque. Et c'est plutôt triste. Enfin, pour moi. Mon petit appareil est rigolo, mais techniquement frustrant. Et mon gros souffre toujours de myopie chronique et tout aussi frustrante...

Fourmis sérieuse et affairée, depuis deux ans, je mets rigoureusement de côté 10% des sous que je fais en recevant des visiteurs et en donnant des cours, afin de m'offrir un nouvel appareil photo (je lorgne du côté du Canon T2i). Mais la fourmis a eu une crise de cigalite aigüe et voilà que toutes les réserves patiemment engrangées se sont transformées en billet d'avion et s'envoleront pour un petit voyage d'une dizaine de jours... Il faut bien transformer ses envies en projets, non ?

En attendant cet intermède aux activités du ranch, je me suis engagée envers moi-même à reprendre mes bonnes habitudes, à me re-lever un peu avant l'aurore et à consacrer une heure à mon blog le plus souvent possible.

Je vous mets une photo, prise vendredi, par André et avec un téléphone (?!?!?!!!) afin de vous montrer que l'ambiance est toujours aux sourires et à la tendresse du côté de chez nous et pour vous faire patienter jusqu'à demain.

Merci de me suivre dans mes élucubrations et de pardonner la frivolité de certaines de mes entrées de blog !

À tout bientôt !

Kuda s'est trouvée un nouvel objet de désir... qui accepte enfin lui faire un câlin !