rEn m'installant devant mon clavier, je me suis dit que la remise en blog devait se faire en douceur, afin de ne pas risquer froisser un muscle de mon cerveau ralenti par la privation d'activité
bloguienne durant 74 jours
(voir blog précédent), ou d'effrayer le loyal lecteur avec des textes trop longs et laborieux...
Voici donc : Molo, le mâtin (à ne pas confondre avec l'interjection :
Molo ! le Mâtin ! qui est une aventure beaucoup plus périlleuse à vivre, ainsi, dès potron-minet...)
Molo est un résident fidèle de notre porche, n'hésitant pas à s'installer confortablement sur le perron même de la porte de notre maison, du crépuscule aux aurores, veilleur attentif à contrer toute intrusion intempestive de coléoptères téméraires et, il faut bien l'admettre, quelque peu suicidaires.
Repu et content, Molo passe ensuite la journée à sommeiller sous les buissons, s'enivrant du parfum de la monarde, de la violette ou de la verge d'or (selon la saison).
Quel ne fut donc pas notre désarrois lorsque, il y a quelques jours, nul Molo à notre porte ! Sachant que Molo affectionne autant la porte de la cuisine que celle du bureau, nous nous précipitâmes, le coeur confiant de le trouver devant l'autre entrée. Que nenni ! Nul Molo ! Une absence aussi singulière avait de quoi nous inquiéter, d'autant que nous ne connaissions pas d'ennemi à Molo...
Une fouille attentive dans tous les coins du jardin que nous savions qu'il affectionnait ne donna pas plus de résultats. Le coeur inquiet, il nous fallut pourtant poursuivre nos activités quotidiennes, car notre charge d'âmes ne se limite pas à Molo.
Le lendemain, à l'aube, toujours pas de Molo devant notre porte. Je commençai à craindre le pire... Quelques heures plus tard, d'un ton pressant mais avec une note amusée dans la voix, André me convie dans le salon. Là, sous la fenêtre et empêtré dans les poils perdus par les chiens et chats de la maison, se tient un Molo penaud et contrarié. Il y avait eu pas mal de va-et-vient les soirées précédentes et probablement que, voyant ainsi la porte grande ouverte sur un nouveau monde, anticipant une chasse aux trophées délicieux, le gourmand Molo s'était lancé dans une expédition de découverte
intra muros... se retrouvant prisonnier lorsque la porte se referma...
Le méli-mélo se termine sans mélodrame. Molo regagna ses pénates, sain et sauf. Néanmoins, il dut se soumettre à une séance de photos, Isabelle voulant immortaliser les retrouvailles...
Voici donc Molo, dans toute sa splendeur !
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Molo possède de jolie narines bien rondes... |
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...et un oeil pailleté d'or, magnifique ! |
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De petits doigts qu' E.T. ne renierait pas... |
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...et une peau semblable à le pelure de certains fruits exotiques (vous comprendrez que les poils ne lui appartiennent pas !) |
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Les lèvres pincées et le «sourcil» relevé, voici l'air hautain d'un Molo vexé. |
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Il faut dire que de se retrouver ainsi «empoilé» ne sied pas à son standing... |
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Molo se demande bien quand la séance photos va finir... |
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