Cet automne nous promène d'une extrême à l'autre, montagnes-russes météorologiques et fluctuations de santé.
Samedi, après 24 heures de déluge et de vents soutenus, nous avons profité d'un répit dans le déversement des trombes d'eau que nous envoyait le ciel pour faire notre tournée des chevaux et de foin.
Le ciel s'agitait de gros nuages roulants, gris et menaçants, quand, soudain, une déchirure laissa apparaître un soleil rouge, énorme et sur le point de toucher l'horizon. Illuminés par en-dessous, les véloces nuages pouvaient faire croire à la fumée d'un gigantesque incendie. Vision éphémère et époustouflante.
Samedi, après 24 heures de déluge et de vents soutenus, nous avons profité d'un répit dans le déversement des trombes d'eau que nous envoyait le ciel pour faire notre tournée des chevaux et de foin.
Le ciel s'agitait de gros nuages roulants, gris et menaçants, quand, soudain, une déchirure laissa apparaître un soleil rouge, énorme et sur le point de toucher l'horizon. Illuminés par en-dessous, les véloces nuages pouvaient faire croire à la fumée d'un gigantesque incendie. Vision éphémère et époustouflante.
Après quelques secondes de totale admiration, dans un immense effort pour détacher mon regard du flamboiement hypnotique, je pris sur moi pour courir jusqu'à la maison afin de quérir mon appareil photo.
L'aller-retour me pris probablement une minute et demi, et déjà le soleil avait plongé, nous abandonnant à un ciel encore magnifique qui se transformait de seconde en seconde.
L'aller-retour me pris probablement une minute et demi, et déjà le soleil avait plongé, nous abandonnant à un ciel encore magnifique qui se transformait de seconde en seconde.
Trois minutes et quelques secondes d'un spectacle grandiose. Trois minutes et quelques secondes de plaisir. Trois minutes et quelques secondes partagées avec mon cher et tendre. Et quelques centièmes de secondes partagées avec vous.
Bonne journée !