23 mars 2012

La poupée et l'ourson

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Pitchoune - dite l'ourson - et Pistache - dite la poupée - ont chacune leurs amies avec qui elles partagent la plupart de leur temps, mais elles aiment bien se retrouver pour jouer et échanger quelques taquineries. Question de taille, peut-être, et de complicité entre sœurs ?


 La poupée à l'ourson : «Dis, tu viens jouer avec moi ?»
L'ourson : «Non, tu ne vois pas que je fais la sieste ?»




«Allez ! Viens ! On va bien s'amuser !»
«Ah oui ? Qu'est-ce que tu proposes ?»




«On pourrait monter une chorégraphie ?»
«Tu veux dire un pas-de-deux ? Puis on terminerait par une révérence ? Pourquoi pas...»






Et  voici nos deux ponettes dans le vent, en route pour la gloire...





«Zut, on n'est pas sur le même pied !»





«Ah oui ! Là c'est beaucoup mieux ! On va être des stars !»





«Ne pas oublier les effets de chevelure, et hop ! on pivote !»





L'ourson : «Pivot sur les hanches pour terminer...»
La poupée : «Hey ! Pourquoi c'est toi qui est en avant, c'est Mon idée !»





L'ourson : «Allez, quoi..  Ne boude pas... C'était une super idée et on a assumé comme des pros !»
La poupée : «J'ai une idée, pour la finale, comme ça on sera ex æquo...»






«Deux p'tits culs dodus !»

22 mars 2012

Pistache la coquette

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Pistache est un peu la version frisée de Pitchoune... en moins peste et en plus élégante. Si Pitchoune a l'air d'un ourson, Pistache serait alors une jolie poupée.

Pistache et Pitchoune sont demi-sœurs par leur papa, Pirate. À deux mois près, elles ont le même âge et elles s'entendent bien. Pistache fait quelques imperceptibles centimètres de plus que Pitchoune et, en tant que grande sœur, elle tente de donner l'exemple en étant (un peu) plus posée. Disons plutôt que Pitchoune, quand elle fait des bêtises, les assume, alors que Pistache - qui en fait tout autant - est plus discrète; ne lui donnerait-on pas le Bon Dieu sans confession?

Vues de face, Pistache, Pitchoune (et Pimbina) ont des listes très similaires, héritées de papa Pirate, qui leur tombe de travers sur le nez.

Toutes deux ont génétiquement la même robe : bai silver tobiano. Sauf que Pistache joue de blondeur cendrée là où Pitchoune se pare de mèches châtain clair.




Pitchoune et Pistache, en route pour le jeu...




Pistache a tant de plaisir à jouer, qu'elle ne touche plus terre neige !




Évidement, Frimoos est toujours partante pour faire la course avec ses copines !




Contrairement à ses sœurs, Pistache a le blanc discret...
... qu'elle compense par une abondance de frisous, qu'elle conserve à l'année longue.




« Ô toison moutonnant jusque sur l'encolure! Ô boucles! Ô parfum chargé de nonchaloir !»
Charles Baudelaire - La chevelure Les Fleurs du Mal (1857)




Pistache qui pourrait bien faire le poney de dressage, si elle trouve la bonne maison pour ça...

20 mars 2012

Comme des soeurs...

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Cliquez sur une photo, ce qui vous permettra de les voir toutes en taille originale.
 
Picola
Pitchoune
Pimbina
Pistache
Pimbina
Pitchoune

19 mars 2012

Les années se suivent...

... et ne se ressemblent pas !

L'an dernier, à peu près à pareille date, je me plaignais de l'absence de l'odeur du printemps, nous avions encore une trentaine de centimètres de neige, je suivais avec émerveillement l'évolution des bedons de trois de mes mamans et les chevaux commençaient à muer sérieusement : http://ca-frise-la-passion.blogspot.ca/2011/03/au-poil.html

Cette année, le printemps nous est tombé dessus avec un mois d'avance, suivant un hiver pratiquement inexistant (selon les normes québécoises). Il faisait 24 degrés, hier, 18 aujourd'hui et le reste de la semaine s'annonce dans les mêmes tons. Tous les oiseaux migrateurs sont arrivés, sauf les hirondelles et les colibris. Le jardin est rempli de gazouillis amoureux et de cris de défis de volatiles mâles revendiquant le meilleur territoire pour leur nid en pleine construction. Les crocus sont en fleurs, les tulipes sont sorties, le gazon verdit d'heure en heure, les chevaux sont au deux-tiers de leur mue, nous pataugeons dans la boue printanière, aucun bedon n'est sous surveillance... et je viens de me faire piquer par un moustique !

Le gentil et doux Chronos nous a quitté hier pour sa nouvelle maison et sa nouvelle famille humaine. Il a fait ça comme un chef nous a dit Mikhaël et ils sont bien arrivés. Du coup, nous sommes allés chercher Harmony, que nous avions mise en pension chez une amie afin de faciliter le sevrage de son petiot (Chronos n'était pas tellement contrit par la fermeture du bar-à-lait, mais Harmony vivait très mal de voir son fiston dans le parc d'à côté !). Là-bas, Harmony a immédiatement sympathisé avec Berline qui lui a fait oublier ses soucis de mère délaissée. Après six semaines d'absence, Harmony a reçu un accueil triomphal de tout ses amis, heureux de la retrouver. Quelques minutes de courses folles plus tard, les chevaux se sont calmés, il faisait bien trop chaud pour ce genre de manifestation, d'autant qu'ils ont encore une bonne partie de leur manteau d'hiver sur le dos. La meilleure façon de se rafraichir ? Se rouler dans la boue fraîche ! Du coup, nous n'avions plus qu'un troupeau de chevaux bai-brun uniforme... vraiment pas le bon temps pour prendre des photos !

À ce propos, un grand merci aux gentilles volontaires - Sherry, Patricia, Daniela - qui sont venues passer des heures à brosser et gratouiller tout le troupeau, les chevaux vous sont reconnaissants et les oiseaux sont ravis de trouver des poils si doux en abondance pour garnir leur nid; leurs oisillons seront les plus douillettement logés de la région ! 
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16 mars 2012

Dans les petits pots...

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Dans les petits pots, les meilleurs onguents, voici comment la sagesse populaire décrirait Pitchoune la bien nommée. Pitchoune est la plus petite du troupeau... avec une personnalité inversement proportionnelle à sa taille !

Fausse modestie...
Pitchoune est celle qui s'occupe de la tonte de notre pelouse et des endroits que la tondeuse ne peut atteindre. Elle a aussi la charge d'accueillir les visiteurs et de vérifier s'ils n'ont pas oublié des friandises dans leurs poches...

Libre tout l'été, elle doit retourner avec les autres quand les pluies de l'automne rendent la pelouse fragile et que ses petits sabots marquent le sol tendre. Cela la contrarie beaucoup de perdre son statut de mascotte durant ces quelques mois et elle nous le manifeste par des bouderies et des tentatives d'évasion qui réussissent parfois quand elle parvient à se glisser par le portail resté une seconde de trop entrebâillé par un visiteur distrait...

Pitchoune s'entend relativement bien avec tout le monde. Elle tient souvent compagnie à l'immense Lady à l'heure de la sieste et Soukyna l'adore (elle a peut-être l'impression de jouer à la poupée ?)

En hiver, Pitchoune a l'air d'un ourson hirsute :




 Profil gauche...




 Profil droit...



 Il lui arrive de piquer un galop, histoire de nous démontrer de quoi elle est capable... Justement, de quoi est-elle capable ?



 De plonger son nez dans la neige et de jouer au sous-marin...




 ... puis de s'élancer dans un galop fou !



Et ainsi faire la preuve qu'elle est tout aussi digne de figurer dans les pages de mon blog que tous ses Grands prétentieux et hâbleurs qui font mille pitreries pour attirer mon attention !

Sacré Pitchoune !

le 28 février 2012

14 mars 2012

Croissance du jeune cheval

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Pour en finir avec les mythes qui prétendent que telle ou telle race croît plus vite qu'une autre et qu'il est normal de monter un cheval de deux ans...

Texte qui n'est pas de mon cru, mais que je tiens à partager.

Article sur la croissance du jeune cheval inspiré des publications du Dr Deb Bennett (http://www.equinestudies.org/) et probablement traduit par Natacha Fasujevic (publié sur Équibonheur par Chris de Brouwer).

Document d'origine :
http://www.equinestudies.org/knowledge_base_intro/knowledge_base_intro_choicepage.html et cliquer sur RANGER PIECE dans la colonne de gauche, un document en forat PDF se téléchargera.


"Tous les Chevaux, de toutes les races, se développent à la même vitesse du point de vue du squelette.

J’aimerais débattre du concept de la maturité du squelette. Si un cheval de 2 ans et demi n’a pas atteint la maturité, ce n’est pas parce qu’il appartient à une race tardive ou un individu qui se développe lentement. Cela n’existe pas d’un point de vue du squelette : Aucun cheval sur la terre, de n’importe quelle race, à n’importe quelle époque n’a jamais atteint sa maturité avant l’âge de six ans (plus ou moins 6 mois).

Donc, par exemple, le Quarter Horse n’est pas une race précoce, pas plus que l’arabe n’est une race tardive. Leurs squelettes se développent de la même manière. Cette information peut paraître choquante pour beaucoup de gens qui pensent que débourrer leur cheval sous la selle à deux ans est ce qu’ils doivent faire à cause de sa race ou de son apparente maturité. Cela demande également une clarification quant à ce que j’appelle maturité.

Quand est-ce que le squelette du cheval atteint sa maturité?
A peu près tout le monde a entendu parler du cartilage de croissance, et généralement quand je leur demande, beaucoup me répondent que les cartilages de croissance se situent quelque part dans le genou du cheval (en fait ceux que ces gens connaissent sont situés en dessous du radius-ulna juste au dessus du genou). Ce que les gens ne réalisent pas c’est qu’il y a des cartilages de croissance de chaque côté de chaque os derrière le crâne et dans le cas de certains os, (comme le bassin qui a beaucoup ‘d’angles’) il y a de multiples cartilages de croissance.

Est-ce que cela veut dire que vous devez attendre que tous ces cartilages de croissance se soient ossifiés avant de monter votre jeune cheval ? Non, mais plus vous attendez, le moins de risques vous prenez. Les propriétaires et professionnels doivent réaliser qu’il existe un « agenda » d’ossification défini et facile à retenir. – et ensuite prendre leur décision quand monter leur cheval sur base de cette connaissance plutôt que sur base de l’apparence extérieure du cheval. Parce qu’il y a des races, le Quarter Horse entres autres, qui ont été conçus de telle manière qu’ils paraissent ‘matures’ bien avant qu’ils ne soient en réalité. Cela défavorise ces chevaux soit par l’ignorance du processus d’ossification ou parce que les gens préfèrent suivre leur propre agenda (en vue de la compétition par exemple) que de s’inquiéter du bien-être du cheval.

Si vous faites partie des personnes pour qui débourrer veut dire monter, alors vous êtes mieux de ne pas débourrer votre cheval avant quatre ans. Selon la méthode traditionnelle, cela donnerait ceci : introduisez toutes sortes d’équipements et de situations quand il a deux ans, montez et descendez de son dos quand il en a trois et commencez à vous mettre en selle et à lui apprendre la direction à quatre ans, apprenez-lui son job quel qu’il soit à 5 ans pour qu’il soit ‘mis’ à six ans.

Agenda de la conversion des cartilages de croissance en os (ossification)
Le processus de conversion des cartilages de croissance en os se fait de bas en haut de l’animal. En d’autres mots, plus on descend vers les sabots, plus tôt la fusion des cartilages aura lieu et plus on se rapproche du dos de l’animal, plus cette fusion se fait tard. Le premier cartilage à s’ossifier, à la naissance, est la troisième phalange (os du pied). Dans l’ordre croissant viennent ensuite :
• Deuxième phalange – haut et bas – entre la naissance et 6 mois.
• Première phalange – haut et bas – entre 6 mois et 1 ans.
• Canon – haut et bas – entre 8 mois et 1.5 ans.
• Petits os du “genou” –entre 1.5 an et 2.5 ans.
• Bas du radius-ulna –entre 2 ans et 2.5 ans.
• Portion “porteuse” du glenoïde en haut du radius entre 2.5 ans et 3 ans.
• Humérus – haut et bas – entre 3ans et 3.5 ans.
• Omoplate – portion porteuse (bas) – entre 3.5 ans et 4 ans
• Postérieurs – bas identique aux antérieurs ci-dessus.
• Jarret – cette articulation est « tardive » vu sa place assez « basse ». Les cartilages de croissance entre le tibia et le tarse ne fusionnent (s’ossifient) pas avant que le cheval n’ait quatre ans (raison pour laquelle les jarrets sont connus comme étant un « point faible » et est même documenté dans la littérature du 18ème siècle)
• Tibia – haut et bas, entre 3 ans et 3.5 ans
• Fémur – haut et bas, entre 3 ans et 3.5 ans
• Encolure – entre 2.5 ans et 3 ans
• Bassin – les cartilages de croissance des pointes de la hanche, dessus de la croupe et pointe de la fesse (tuber ischii) – entre 3 et 4 ans

Et quelle partie du squelette est la dernière à s’ossifier pensez-vous ? La colonne vertébrale bien sur. Un cheval a normalement 32 vertèbres entre l’arrière de son crâne et la naissance de la queue, et il y a plusieurs cartilages de croissance sur chacune d’entre elles. Les vertèbres ne terminent pas leur ossification avant que le cheval ait atteint au moins 5 ans et demi (et ceci concerne un petit cheval massif, plus le cou du cheval est long, plus tard les fusions se produiront… et pour un mâle, vous ajoutez systématiquement six mois. Donc pour un cheval d’1m70 de type demi-sang, cette maturité peut n'être complète qu’à 8 ans.)

Les dernières vertèbres à fusionner complètement sont celles à la base de l’encolure (raison pour laquelle les chevaux ayant un cou plus long peuvent atteindre leur maturité après 6 ans – c’est la base qui grandit encore). Donc vous devez être prudents – très prudents – de ne jamais forcer l’encolure d’une jeune cheval (par exemple lui apprendre l’attache en le laissant se débattre)."


12 mars 2012

Jules la bonne fée

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Tous les temps en temps, je vous donne des nouvelles de Jules, le chat le plus chien que je connaisse, dans le sens littéral du terme. Il suffit de lire les différents billets que j'ai publié sur lui pour comprendre...




Jules est un fidèle compagnon. Parfois envahissant et têtu (comme lorsqu'il s’obstine à vouloir se coucher sur le clavier de l'ordinateur), mais il est certainement toujours attachant et affectueux. Il a d'ailleurs sont fan-club et je vérifie toujours les véhicules et les bagages de nos visiteurs lorsqu'ils quittent la maison, afin de m'assurer qu'ils n'emportent pas mon Jules en catimini !

Jules aime veiller sur ceux qu'il aime et il ne quitte pas des yeux ses trésors :


 Comme ici avec Maël, le dernier arrivé de la branche bipède de la famille...


Jules la bonne fée qui se penche sur le berceau du petit prince et qui lui souhaite de beaux rêves...


La magie semble fonctionner à en juger par l'air heureux de Maël !

Janvier 2012

7 mars 2012

Hélios & Taz, jeux de grands

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Taz aime bien taquiner Hélios et s'engager dans de longs duels... Ils nous offrent de beaux spectacles, mais je n'ai pas toujours l'appareil photo avec moi. Souvent, je les aperçois par la fenêtre, alors je prends mon appareil et je me précipite dehors... Ils cessent leur jeu et me regardent, l'air innocent : «Ben quoi ? On a fait quelque chose ?» Grrrrr...

Une belle journée, alors qu'ils étaient totalement absorbés dans leur jeu, j'ai pu enfin les immortaliser... et je me suis retrouvée face à un dilemme : quelles photos choisir de publier ? Il y en a plein que j'aime. Beaucoup se ressemblent, mais elles ne disent pas la même chose... Difficile décision... j'ai finalement choisi d'en publier beaucoup, éventuellement en plus petit (mais il suffit de cliquer sur la photo pour la voir en pleine grandeur).

Elles sont par ordre chronologique, je vous laisse faire le tri !


Début du jeu, Taz sollicite Hélios...



Hélios qui répond promptement !




Quels clowns... Ils sont difficile à prendre au sérieux !




Taz mord Hélios à l'encolure...




Hélios se dégage...




... et riposte !




Ouch !




Frimoos ne sait pas comment intervenir, des chevaux qui jouent sans elle, c'est insupportable !




Ils sont pratiquement de la même taille (Hélios commence à dépasser Taz)
mais ils ne font pas le même poids. Hélios est encore un ado dégingandé alors
que Taz pèse de toute sa maturité... C'est quand-même Hélios qui domine le jeu.




Gros plan sur la bouche édentée d'Hélios qui est en train de perdre ses incisives de bébé !



On dirait pratiquement le ballet nuptial des grues... ou autres volatile du même genre...




J'étais trop près pour les prendre en entier !




Celle-ci est une de mes préférées...




Tu me mors le canon, je te mords le coude...




Frimoos arbitre...




C'est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se secouent le bas des reins et font coin-coin !
(air connu)





Aouch ! C'est bien la peau d'Hélios que Taz a entre les dents !





Où est la tête d'Hélios ? C'est Taz qui l'a mangée !





Il faut maintenant leur apprendre à faire pareil, mais sur commande...




Ça, c'est ce que j'appelle le jeu de la main chaude, chacun essayant de mordre la joue de l'autre...





Et ça continue, encore et encore...